Jazz Bonus : Anis Benhallak - The Clown Theory

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Jazz Bonus : Anis Benhallak - The Clown Theory

Anis Benhallak
Anis Benhallak
- Fares Yessad

Après “Paradoxical Project” (2015) et “Apes Theater” (2019), Anis Benhallak revient avec “The Clown Theory”, sa guitare orientée vers l’avenir pour y esquisser un jazz nouveau. Parution chez Miz’Art Production / Inouïe.

Un jazz fluide où harmonie et complicité de jeu se dégagent entre les musiciens. Où, pour la première fois, les morceaux s’habillent de sons électroniques à travers lesquels il définit les routes à emprunter, illumine la voie lactée d’éclairs rock, de motifs pop, emporte dans son sillage des influences du monde entier.

Des siècles qu’il guide les hommes malgré eux et qu’il les observe évoluer. Posté quelque part dans les nébuleuses inaccessibles à l’humain, il contemple ce ballet qu’il a lui-même orchestré. « Le Clown » Cette force surnaturelle, sans nom, sans visage et sans âme. L’humanité, c’est dans une boîte à musique qu’il l’a rangée. Une boîte qu’il ouvre à intervalles réguliers pour la regarder danser, presque mécaniquement. Au son de mélodies enfantines, mélancoliques et nostalgiques, il la scrute accomplir de grandes choses, puis referme le couvercle et la laisse à son sort. Chaque fois que le clown ouvre la boîte, Anis Benhallak s’échappe pour aller à sa rencontre. Entre chacune des ritournelles précisément chorégraphiées, c’est son jazz qu’il projette au dehors. Loin, très loin. D’abord pour sortir de l’atmosphère puis, rapidement, atteindre des sphères inexplorées.

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Sur ce nouvel album, Anis Behallak prend pour la première fois le micro sur Last Smile, un titre caressé par les balais et sobrement habillé de touches noires et blanches. Avec toujours ce style personnel, reconnaissable dès les premières mesures, qu’il s’agisse d’ambiances contemplatives ou de soli furieux… Chaque escapade en dehors de la boîte menant la suivante encore plus loin, une fois le chemin ouvert, il suffit de le suivre et de pousser l’exploration. Depuis les compositions, se laisser porter par les improvisations dont on connaît le point de départ, mais jamais celui d’arrivée. Traverser les strates d’émotions de ce jazz cosmique, renouer avec l’imaginaire de l’enfance, les interrogations du futur et les mystères inexpliqués. Et enfin, pouvoir faire face au clown.
(extrait du communiqué de presse)

Où écouter Anis Benhallak

A écouter dans l'émission sur Dandy Dandies : Dandy Dandies, double mixte dans les bras de Morphée
Open jazz
54 min