Jazz Bonus : Sugaray Rayford - Somebody Save Me

Publicité

Jazz Bonus : Sugaray Rayford - Somebody Save Me

Sugaray Rayford
Sugaray Rayford
- Forty Below Records

Somebody Save Me” de Sugaray Rayford qui paraît chez Forty Below/Bertus est un album qui tend gracieusement la main à la soul des regrettés Charles Bradley et Sharon Jones, apportant un air frais au son classique.

Dès les premières paroles du titre d’ouverture The Revelato, Sugaray Rayford annonce avec force : “I’m a freak of nature / I ain’t no honey bee / I’m an unknown creature / The like you’ve never seen.” C’est que ce chanteur soul texan, ex-marine et grand amateur de cigares, en impose, avec ses presque 2 mètres et 130 kilos. En plus d’une présence magnétique, il possède un style de chant old school faisant écho à Muddy Waters, Otis Redding ou Teddy Pendergrass et il est tout aussi capable d’exécuter les pas de danse d’un James Brown ! 

Sugaray Rayford a débuté sa carrière très tôt à l’âge de 7 ans en chantant et jouant de la batterie à l’église, l’influence du gospel imprégnant depuis toute sa musique. Sa mère s’est battue en élevant seule ses trois garçons tout en luttant contre un cancer. « Elle souffrait et nous souffrions, dit Rayford.  Puis nous avons emménagé chez notre grand-mère et la vie s’est améliorée. Nous mangions tous les jours et on allait à l’église, ce que j’adorais. J’ai grandi dans le gospel et la soul. » 

Publicité

Avec les Mannish Boys, le chanteur a gagné les Blues Music Award du meilleur album de blues traditionnel en 2013 et Sugaray Rayford a été nominé plusieurs fois pour les BMA dans la catégorie Meilleur chanteur de l’année, sans parler des nominations pour le prix B.B. King d’entertainer de l’année. 

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

A écouter dans l'émission sur Branford Marsalis : Branford Marsalis, à l'ombre des secrets
Open jazz
54 min