Jazz Bonus : Will Vinson - Four Forty One
Le saxophoniste Will Vinson réalise un rêve qu’il avait depuis longtemps : pour jouer avec 5 des plus grands pianistes contemporains, il a créé 5 trios de luxe. “Four Forty One” paraît chez Whirlwind.
2019 est une année charnière pour l'altiste Will Vinson. Vingt ans après avoir quitté Londres, sa ville natale, pour s'installer à New York, il a entamé une exploration qui l'a conduit au cœur de la scène survoltée de la mégalopole,, où la tradition et l'avant-garde se croisent. Sept disques en tant que leader ont confirmé sa stature : maintenant, pour son premier album chez Whirlwind, intitulé “Four Forty One”, il a épluché son carnet de contacts pour réaliser son rêve, enregistrer avec cinq des plus grands maîtres du piano contemporain. Sullivan Fortner, Tigran Hamasyan, Gerald Clayton, Fred Hersch, et Gonzalo Rubalcaba, son associé de longue date, sont chacun associés à leur équipe de basse et de batterie respective, composée de Matt Brewer et Obed Calvaire, Matt Penman et Billy Hart, Matt Brewer et Clarence Penn, Rick Rosato et Jochen Rueckert, et Larry Grenadier et Eric Harland. Soit cinq trios à sa disposition "en tant que spectateur et acteur à la fois".
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Chaque pianiste a été choisi par Will Vinson pour refléter un aspect différent de son voyage musical à travers l'Amérique, et de sa propre identité musicale. Les sessions ont toutes été enregistrées sans répétition et avec un minimum d'arrangements formels, afin de laisser transparaître les diverses personnalités. C'est une expérience unique qui a donné des résultats uniques. Sullivan Fortner est mis en vedette dans le gospel édifiant de Boogaloo, ses accords luxuriants s'assombrissant parfois pour faire écho à l'interprétation du genre par Keith Jarrett. Pour Vinson, Sullivan représente "une encyclopédie ambulante". Quand nous avons fait "Milestones", je ne lui ai même pas dit ce que nous allions jouer et il s'est contenté de plonger dedans et de feuilleter sans problème toute l'histoire du piano".
Will Vinson est lui-même un pianiste manqué, très influencé par Keith Jarrett et Bill Evans : "Au fond, je suis un pianiste frustré. C'est peut-être au saxophone que j'ai trouvé une voix, mais c'est le piano qui m'a captivé, inspiré et échappé toute ma vie. Ce projet est un rêve devenu réalité".
(extrait du communiqué de presse en anglais - traduction E. Lacaze / A. Dutilh)