Jazz Culture : "Alone" de Mickey Baker

L’autobiographie « retrouvée » de Mickey Baker, guitariste afro-américain, respirant le blues par tous ses doigts et pionnier oublié de l’histoire du rock. “Alone” paraît chez Séguier.
“ Alone” est l’histoire retrouvée de Mickey Baker, l’un des musiciens et compositeurs afro-américains les plus influents de l’après-guerre, classé par Rolling Stone parmi les cent plus grands guitaristes de tous les temps. Et pourtant : qui se souvient de cet authentique génie aujourd’hui ? Et qui s’attendait à découvrir sa trace en France, dans un village des environs de Toulouse où il a fini sa vie anonymement ?
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Avec Chuck Berry, Ray Charles, Screamin’ Jay Hawkins et les autres, il fut l’un des pionniers du rock’n’roll dans les années 1950, publia une méthode de guitare jazz vendue à plusieurs millions d’exemplaires et enregistra avec la chanteuse Sylvia Vanderpool un hit monumental, Love Is Strange. Sacrée revanche pour le gamin des quartiers pauvres de Louisville… Mais même au plus fort du succès, une ombre continue de planer au-dessus de Mickey Baker : «Étant métis, pas vraiment noir et certainement pas blanc, j’ai toujours été un paria parmi les Noirs comme parmi les Blancs», écrit-il. Et c’est finalement ce racisme qui le décidera, au début des années 1960, à quitter l’Amérique pour s’installer en France. Dans son pays d’adoption, pour la seconde fois de sa vie, il révolutionne la musique populaire en composant et en jouant pour toute une vague de jeunes artistes que la presse surnomme les yéyés : Françoise Hardy, Sylvie Vartan et bien d’autres.
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Cette histoire, Mickey Baker la raconte avec sa voix unique, tour à tour jazz, rock et blues, dans un texte formidable de rythme, d’intelligence et d’émotion où les dialogues claquent souvent comme les répliques d’un film de Tarantino. Jamais publié en anglais, “Alone” paraît pour la première fois dans la présente traduction du manuscrit original.
(extrait du communiqué de presse)