Jazz Culture : Elie Robert-Nicoud, - Deux cent Noirs nus dans la cave

“Deux cent Noirs nus dans la cave” d’Élie Robert-Nicoud dresse un portrait fidèle et original du monde si particulier de la boxe et de la mafia noire. Une histoire vraie et oubliée dans l’Amérique de 1970, dans un style vif et direct. Un zeste de jazz au passage.
1970. Atlanta.
Un combat historique durant lequel les conflits idéologiques se cristallisent autour du ring : Jerry Quarry et Mohamed Ali, qui dispute son premier match après trois ans d’absence, s’affrontent. L’un incarne l’Amérique blanche, l’autre est le héros des libéraux, des progressistes et évidemment de la communauté afro-américaine.
L’événement est si médiatisé qu’affluent à Atlanta, venus de toute l’Amérique, en plus des personnalités respectables, membres de la jet-set, starlettes, et mafieux. Ces derniers, invités à prolonger la soirée dans une demeure luxueuse, tombent dans un guet-apens : à peine arrivés, quatre hommes masqués les accueillent, les braquent, les dépouillent, avant de les enfermer, nus, dans la cave. Qui sont les responsables ? Les parrains de la pègre afro-américaine de Harlem ? Les piteux voyous que suit JD Hudston, premier flic noir ? Quelle voix écouter dans cet amoncellement de mensonges ? L’occasion de rappeler que Miles Davis était un passionné - et pratiquant - du noble art.
Élie Robert Nicoud est né à Paris en 1963. Il y a passé sa jeunesse avant de partir vivre en Écosse puis en Angleterre. Auteur de romans noirs sous le pseudonyme de Louis Sanders aux éditions Rivages, il est également entraîneur de boxe et a créé sa propre salle.