Jazz Culture : Free Jazz de Maxime Delcourt

Parution de "Free Jazz" de Maxime Delcourt aux éditions Le Mot et Le Reste.
Dans " Free Jazz " qui paraît aux éditions Le Mot et le Reste, Maxime Delcourt dresse en soixante portraits le paysage mondial du free jazz de 1959 à nos jours.
Lorsque le 16 novembre 1959, à New York, Ornette Coleman invente le terme free jazz, il suscite la même panique que James Joyce en 1922 avec Ulysse. On l’accuse d’être un destructeur, un dangereux fabricant de dissonances, un imposteur. En fait, il ouvre plutôt un éventail de possibilités insoupçonnées**, invitant les jazzmen à s’affranchir des conventions** et règles musicales du jazz, à dynamiter les processus musicaux et à accorder une place centrale à l’expression spontanée. C’est dans les années soixante que le free jazz afro-américain se développe parallèlement au mouvement des droits civiques. De nombreux grands musiciens noirs américains participent du bouleversement et du renouveau de la société, l’expression et la forme de leur engagement variant d’une légende à l’autre : Ornette Coleman, Albert Ayler, Archie Shepp, Sun Ra, Don Cherry, etc.
A l’approche des mouvements contestataires en Europe, nombreuses sont les figures du free jazz qui viennent bousculer le vieux continent, apportant un modèle, une idée à détourner, à adapter. En France notamment, les associations de Brigitte Fontaine et l’Art Ensemble of Chicago ou de François Tusques et Don Cherry émergent de ce creuset expérimental.
Spécialisé en musique et culture, Maxime Delcourt collabore notamment avec Les Inrockuptibles, New Noise, Brain Magazine, Slate… "Free Jazz" est son deuxième ouvrage aux éditions Le mot et le reste.
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