Deux ans après la sortie du volume 1, le saxophoniste et arrangeur Esaïe Cid consacre un volume 2 à l’œuvre de Kay Swift, compositrice américaine et véritable égérie du Broadway des années 30.
Après cette fois encore un long travail de recherche, Esaïe Cid poursuit l’exploration de l’œuvre foisonnante et souvent méconnue de la compositrice et songwriter américaine Kay Swift. Ce volume 2 couvre une période allant des années 40 aux années 70.
Esaïe Cid a trouvé de nouvelles et précieuses sources dans les archives de l’Université de Yale et, comme pour le premier volet, a été guidé et soutenu par le Kay Swift Memorial Trust, organisme dirigé par Katherine Weber, petite-fille de Kay Swift et journaliste/romancière de renommée internationale.
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The Kay Swift Songbook Vol.2 : la belle histoire continue...
Sorti en 2019, l’album “Esaïe Cid Quintet – The Kay Swift Songbook” proposait des titres comptant parmi les plus connus de l’œuvre de Kay Swift, beaucoup étant tirés de sa comédie musicale Fine & Dandy (1930) ou du film Never a Dull Moment (RKO, 1950) — adaptation cinématographique du roman de Kay Swift Who Could Ask for Anything More ?.
La plupart de ces morceaux avaient certes été édités, mais ils n'avaient été interprétés qu’en format « comédie musicale », ou enregistrés pour les besoins du film Never a Dull Moment. L'enjeu était donc de les arranger et de les interpréter selon les codes du jazz, pour révéler leur caractère intrinsèque de standards.
Kay Swift, une compositrice prolifique
Esaïe ayant constaté que l’œuvre musicale de Kay Swift était étendue et très fournie, le besoin d’enregistrer un volume 2 s’est rapidement imposé. Celui-ci couvre plutôt une période allant des années 40 aux années 70. Cette période est moins documentée, car les éditions et enregistrements de Kay Swift se font plus rares, ce qui a obligé Esaïe à trouver de nouvelles sources.
Il s’est donc lancé dans une véritable enquête et, après un long travail de recherche, a découvert que toutes les partitions manuscrites de Kay Swift étaient conservées dans les archives de l’université de Yale (New Haven, Connecticut). Ces partitions s'avèrent être une mine d'informations extraordinaire, car l'accompagnement piano sur la mélodie y est soigneusement noté, ce qui a permis à Esaïe de comprendre comment Kay Swift concevait l'harmonie ou la construction d'une chanson. Il s’est inspiré de cette source directe pour écrire ses arrangements, en proposant, comme pour le vol.1, une version « BeBop/WestCoast » des œuvres de Kay Swift.
D'autres sources ont été exploitées pour ce volume 2, notamment des enregistrements privés de Kay Swift datant des années 40 et conservés dans le Kay Swift Memorial Trust. Transmis directement par Katherine Weber à Esaïe, on peut y entendre la compositrice interpréter au chant ses compositions, tout en s'accompagnant au piano. Ces enregistrements, très rares, sont un précieux témoignage de toute la virtuosité et de la science pianistique de Kay Swift. Ils ont été un outil inestimable pour la compréhension du pétillant « style swiftien »
Par ailleurs, qu’ils soient restés dans des cartons par manque de financement pour les produire ou pour des problèmes de droits d’auteur liés aux paroles d’une chanson, certains morceaux n’avaient jamais été édités jusque-là. Cet album permet de découvrir pour la première fois leur interprétation instrumentale, grâce aux arrangements d'Esaïe Cid.
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Comme les cinq doigts de la main…
Trois ans se sont écoulés entre l'enregistrement du volume 1 et du volume 2 et les membres du quintet n’ont pas changé. Rappelons qu’avant l'incorporation de Jerry Edwards au trombone, la même formation se produisait en quartet depuis 2016. Ce nouvel opus représente donc le fruit d’un travail collectif arrivé à maturité. Cette grande complicité entre les musiciens se retrouve aussi bien dans le son du quintet que dans la justesse des arrangements, écrits sur mesure pour chacun.
(extrait du communiqué de presse)
Line-up :
Jerry Edwards : trombone
Gilles Réa : guitare
Samuel Hubert : contrebasse
Mourad Benhammou : batterie
Esaïe Cid
D’origine barcelonaise, Esaie Cid débute sa carrière au sein du Barcelona Jazz Orchestra, big-band dirigé par Oriol Bordas, avec lequel il enregistre et tourne avec Jesse Davis ainsi que Frank Wess.
Arrivé en France en 2002, il fonde le groupe Jazzpel, quintet jazz aux influences gospel avec trois albums à son actif. Installé depuis 2005 à Paris, Esaie Cid investit la scène du jazz en France en multipliant ses collaborations en tant que sideman avec de nombreux musiciens (Mourad Benhammou, Fabien Mary, Michel Pastre, François Laudet, Gilles Rea, Jean Pierre Derouard, Hugo Lippi...), et en créant ses propres quartet et quintet (enregistrés chez Fresh Sound Records).
Autant à l'aise en petite formation qu'en grand orchestre, il est membre du Michel Pastre Big Band, et tient le premier alto dans le Red Star Orchestra, le François Laudet Big Band et le Jean-Pierre Derouard Swing Music Bif Band. Il est compositeur et arrangeur pour le Trocadéro Jazztet & Sisters, et arrangeur dans le François Laudet Quintet. Également sollicité à l'international il enregistre et/ou tourne avec Lisa Lindsley et Masatoshi Toshi).