Jazz Trotter : Grant Haua - Awa Blues

Un bluesman maori ! Bienvenue à la Nouvelle Zélande sur la planète du blues. “Awa Blues” de Grant Haua sort le 19 février chez Dixiefrog.
Comment nommer la providence qui a permis au label Dixiefrog de croiser la route de cet artiste néo-zélandais d'origine maori un jour sombre de janvier ? Les talents de ce calibre sont rares : Grant Haua possède tous les dons : un timbre de voix que ne renierait pas Tom Jones, une technique de guitare stupéfiante, une facilité mélodique qui interpelle, une histoire singulière entre celle de sa culture maori et les hauts sommets du rugby néo-zélandais et une dévotion au blues sans faille !
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« Je suis juste un mec avec sa guitare. Il faut raconter l’histoire sans passer par quatre chemins ». Rien de mieux donc que Grant Haua par lui-même :
« J’ai commencé la guitare à l’âge de 13 ans, en suivant mon petit frère et pour plaire aux filles. Comme beaucoup de gamins de cet âge .. Puis j’ai continué. La Nouvelle Zélande est un tout petit pays, ou il est complexe de mesurer si on est vraiment bon ou pas, alors que de l’autre côté de l’océan, vous êtes des millions… Depuis 10 ans, je me produis en spectacle et j’aime voir ces milliers de gens, sentir la foule s’amuser, c’est ça la vraie récompense.
J’ai produit sept albums en tant que auteur-compositeur-interprète, dont cinq ces neuf dernières années. « Knucklehead », album solo sorti en 2010 a reçu de bonnes critiques dans le plus grand magazine de musique néo- zélandais NZ Musician (même si je n’accorde pas trop d’importance aux critiques) et a vraiment fait évoluer ma carrière. De là j’ai rencontré le batteur Michael Barker (Neil Finn, John Butler Trio). On s’est bien entendu et on a formé le groupe « Swamp Things » et durant les 8 années qui ont suivi on a composé ensemble et on a fait de nombreuses tournées.
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Mike (Michael) était déjà un habitué de l’industrie du disque, ce qui nous a fait avancer à très grands pas. Cela nous a ouvert des portes: le Womad (NZ), le Womadelaide (Aus), le Woodford Folk Festival (Aus), le Bridgetown Blues (Aus) et l’Electric Avenue (NZ). Là on a explosé ! notre notoriété est devenue vraiment phénoménale. Waouhhh. En 2016 on a été invités en Louisiane par la Baton Rouge Arts Society.
C’est là que je me suis vraiment affirmé en tant que musicien. J’avais l’impression que tous les artistes étaient des tueurs. Mais je suis fier de dire qu’à la fin du séjour, nous étions les stars de la ville. En Janvier 2019, après de très nombreuses tournées en Australie et Nouvelle Zélande, j’ai décidé de quitter Swamp Things pour me concentrer sur mon propre projet.
La création de “Awa Blues”
Cela fait 10 ans que l’on me réclamait un nouvel album « solo ».
Je voulais conserver le côté roots, authentique, en ajoutant quelques instruments. J’ai beaucoup travaillé les chansons tout en ne me prenant pas trop pas trop au sérieux.En revanche , c’est en relisant mes textes que je me suis aperçu qu’ils étaient le reflet de ma vie. Je lis beaucoup, j’aime manier les mots, les tordres, évoquer des sujets graves comme dans Addiction, y mêler des sujets beaucoup légers ou traités avec humour comme dans Tough Love Mama ..
J’ai vécu des expériences tellement fortes en enregistrant cet album : en chantant This is the Place j’ai été complètement submergé par l’émotion .Ca m’a littéralement happé ! J’ai eu des flashbacks de ma mère, de mes vieux amis d’enfance, de ma femme, mes enfants et mon père ! Bref tout le monde ! un moment très intense. On ne peut pas mentir avec ce genre de choses. Et les musiciens avec lesquels je collabore ont su parfaitement mettre en musique et interpréter ces mots.
Le caractère essentiel d’”Awa Blues” est la simplicité. J’aime la nourriture simple mais délicieuse. Je veux que mes chansons soient aussi satisfaisantes qu’un bon dîner dominical fait maison. Une mélodie aussi bonne que le fait de manger une huître directement dans sa coquille. Une guitare aussi formidable que de pouvoir s’envoyer une grande bière bien fraîche un jour d’été !
(extrait du communiqué de presse)