L'étonnant trio autrichien formé par le trompettiste Mario Rom, le bassiste Lukas Kranzlbinder et le batteur Herbert Pirker souffle ses 10 bougies avec son nouvel album "Eternal Fiction" paru chez Traumton Records.
Après avoir exploré dans trois albums la notion de “vérité”, Interzone plonge désormais dans la fiction avec son nouvel album-anniversaire. Ce changement de thématique pourrait sembler de prime abord contradictoire mais est totalement assumé par les membres du groupe :
“L’avantage de ce titre c’est qu’il peut être librement interprété par chacun. Cela offre la possibilité à chacun de le comprendre comme il l’entend, et c’est comme ça que cela devrait toujours se passer” explique Mario Rom. “Sur nos albums précédents, nous nous étions déjà penchés sur l’aspect mystique que peut revêtir la Vérité” (“Nothing is True” - 2012, “Everything is Permitted” - 2015, “Truth is Simple to Consume” - 2017) ajoute Lukas Kranzelbinder, et nous approfondissons cette réflexion avec “Eternal Fiction”. “Nous sommes tous fan des formes d’arts qui ne livrent pas d’explications immédiates mais qui laissent au contraire de la place à l'imagination. Ces zones d’ombres et de mystère ont toujours joué un rôle majeur pour Interzone” précise le batteur Herbert Pirker.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Si vous cherchez à savoir ce qui se dit du trio Interzone de Mario Rom, vous tomberez inévitablement sur une pluie de superlatifs. “Mario Rom fait des solos sans équivalent en Europe” ; il est calme, persévérant, riche d’idées, virtuose” (Die Zeit), Le Süddeutsche Zeitung va même plus loin : “Mario Rom joue de la trompette comme si sa vie en dépendait. Chaque morceau d’Interzone recèle une profusion d’idées et d’inspirations que d’autres musiciens mettent toute une carrière à atteindre”.
Recevoir de tels éloges des critiques musicaux allemands les plus notables n’est certainement courant pour un groupe autrichien dont les membres ont à peine 30 ans ! En effet, le trio Interzone a très vite attiré l’attention du public et des médias aux quatre coins du globe. Le critique américain du Rochester Festival à New York a par exemple écrit après leur concert qu’il avait assisté à "l'un des moments les plus excitants et distrayants du Festival” cette année-là et il est même allé jusqu’à ajouter que qu’il n’avait “jamais entendu nulle part ailleurs des musiciens qui “jouaient” aussi bien ensemble au sens propre du terme”.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Leur formation - trompette, basse, batterie - qui peut sembler de prime abord inhabituelle, “s’est mue en un tourbillon de virtuosité et d’humour” et “donne parfois l’impression qu’il y a quatre, cinq et même parfois plus encore de musiciens sur scène” (Jazzthing). Depuis dix ans maintenant, Interzone reste fidèle à son mot d’ordre “tout est permis” et diffuse son extraordinaire énergie sur scène de l’Europe au Mexique en passant par l’Argentine, le Canada, les Etats-Unis, la Chine, l’Afrique du Sud et le Maroc.
Depuis sa création, le trio Interzone de Mario Rom, s’est façonné un son unique qui le distingue de tous les autres trios européens : un son clair, intense et sans compromis que l’on retrouve sur “Eternal Fiction”. Ce qu’il y a de frappant dans cet album-anniversaire c’est l’extraordinaire flexibilité des trois musiciens. Les morceaux tempétueux auxquels ils nous ont habitués alternent sur ce disque avec des instants de sensibilité et de tendresse durant lesquels l’intensité de la fougue semble baisser les armes face à l’exigence d’une “fiction éternelle”.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
La trompette de Mario Rome rayonne sans pour autant prendre le dessus sur les autres instruments. On peut en dire autant du jeu de Lukas Kranzelbinder et de celui de Herbert Pirker qui, avec Rom, brisent les conventions de leurs instruments et parviennent à faire oublier à l’auditeur qu’ils ne sont que trois sur scène.
Rares sont les trios dont les membres ont travaillé ainsi ensemble sur le long terme et cela s’entend très clairement dans ‘Eternal Fiction’. Alors que Mario Rom n’était considéré ces dernières années que comme un musicien confidentiel, essentiellement connu comme protagoniste du film “But Beautiful” d’Erwin Wagenhofer et comme soliste avec le groupe Shake Stew, son trio trompette-basse-batterie, unique en Europe, le place désormais en pleine lumière. La nouvelle décennie de ce trio vient tout juste de commencer !
(extrait du communiqué de presse, traduction M. Portier-Kaltenbach / A. Dutilh)
Mario Rom: trompette
Lukas Kranzelbinder : contrebasse
Herbert Pirker: batterie