
Il fait chaud, les nuits sont longues, le soleil brille, c’est l’été. Une saison qui inspire les compositeurs, de Gershwin à Berlioz en passant par Mendelssohn.
Quand vient l’été, les journées s’allongent et les envies de voyage, d’évasion se font sentir… Cette saison légère, où les nuit sont longues et électriques, a toujours inspiré les compositeurs.
Des plus célèbres oeuvres comme Les Nuits d’été de Berlioz, aux moins connues comme Dans le vent de l’été de Webern, découvrez la playlist qui accompagnera vos virées à la plage, luttes contre les moustiques et autres réjouissances estivales.
Les Nuits d’été de Berlioz
Avec Hector Berlioz, l’été sera placé sous le signe de la romance, mais une romance un peu déçue, tragique, nostalgique. Avec ses Nuits d’été, cycle de six mélodies inspirées des poèmes de Théophile Gautier, Berlioz ne dresse pas le portrait d’un été léger, insouciant. Les nuits estivales du compositeur français sont teintées d’un impossible amour, ce qui rend ces mélodies belles et tragiques à la fois.
Reviens, reviens, ma bien-aimée ! Comme une fleur loin du soleil La fleur de ma vie est fermée Loin de ton sourire vermeil.
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Dans le vent de l’été de Webern
Anton Webern compose Im Sommerwind (Dans le vent de l’été) en 1904 dans la pure tradition romantique du XIXe siècle. Cette oeuvre a été composée avant qu’il rencontre Arnold Schoenberg et prenne la route de compositions plus atonales. Dans son « idylle pour grand orchestre », inspirée de Révélations d’un genévrier, Webern traduit en musique la nature estival, le calme des soirs d’été avant la tempête orageuse...
Jour d’été, Suite enfantine pour orchestre de Prokofiev
On connaît bien Pierre et le loup de Sergueï Prokofiev. On connaît moins sa suite enfantine pour orchestre : Jour d’été. Créées à la demande du gouvernement soviétique, ces sept pièces pour orchestre ont été à l’origine composées pour le piano, en 1936, jusqu’à ce que Prokofiev les juge assez intéressantes pour les orchestrer.
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Le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn
Le Songe d’une nuit d’été de Felix Mendelssohn est l’un de ses plus grands tubes. Il compose une ouverture quand il n’a que 17 ans, après avoir lu l’oeuvre éponyme de Shakespeare. Vingt ans après cette création, l’oeuvre est enrichie pour devenir une musique de scène composée de 11 pièces.
L’été : Ah ! Chantez, chantez ! de Cécile Chaminade
La compositrice Cécile Chaminade célèbre l’été dans une jolie mélodie pour voix et piano : L’été ! Chantez, chantez ! Elle met en musique un poème d’Edouard Guinand écrit en 1894 qui décrit la nature de l’été, les bruits des animaux et le parfum des fleurs.
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Die Sommernacht de Schubert
La nuit d’été, Die Sommernacht, est une oeuvre de Franz Schubert inspiré d’un poème écrit en 1766, après la mort de l’épouse du poète. La mise en musique par le compositeur autrichien de ce texte rappelle la douce mélancolie d’un être cher perdu, d’une nuit d’été à se souvenir de la tombe de son ancien amour.
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Summertime de Gershwin
On ne peut parler d’été sans oublier l’incontournable Summertime de George Gershwin, devenu un standard de jazz. Extrait de l’opéra Porgy and Bess, cette chanson arrive dès le premier acte, quand Clara veut endormir son bébé et lui chante alors une berceuse : « C’est l’été et la vie est belle ».
Summer nights de Grease
Et comme l’été est aussi synonyme de danse, vous reprendrez bien un peu de Grease ?