
À quoi ressemblera le concert de demain ? Le pianiste Guilhem Fabre a imaginé le projet uNopia, un concert itinérant dans des lieux inhabituels, comme un zoo, une forêt, ou au pied d'une tour d'immeuble.
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Faut-il ré-inventer le format du concert tel que nous le connaissons ? C'est ce qu'a proposé le Président de la République Emmanuel Macron à certains artistes, lors d'un entretien sur la crise que rencontre le secteur culturel en raison du Covid-19.
Mesures sanitaires, intervention dans les écoles, importance des outils numériques... nous avons demandé aux artistes à quoi ressemblera, selon eux, ce « concert de demain ».
Le pianiste Guilhem Fabre n'a pas attendu l'épidémie pour se poser cette question. Il avait imaginé son projet uNopia« bien avant le confinement, même s'il avoue qu'il prend pas mal de sens en ce moment ». Le concert de demain, le pianiste l'imagine à l'image de son projet, il doit donner accès à la musique au plus grand nombre, en allant à leur rencontre : « On est allé un peu dans toute la France, on est allé dans le Gers, dans une ferme, on est allés dans un jardin à Bordeaux, au centre ville. On est allés à Limoges, dans un zoo, dans les banlieues de Limoges, au pied des tours. »
Son objectif est de toucher des personnes qui n'ont jamais été à un concert de musique classique, « par peur ou simplement parce qu'ils se disent que ce n'est pas pour eux ou que c'est réservé à une élite, que ça coûte trop cher ou des choses comme ça. » Le tout en s'ouvrant aux autres arts, et en faisant attention de ne pas miser essentiellement sur les outils numériques : « Moi, j'ai envie de croire au fait que l'on puisse continuer à faire de la musique en direct confie le pianiste, en tout cas, c'est le combat que j'ai envie de porter pour la musique classique. »
Pour en savoir plus :
Le site du projet uNopia