

Invitation au voyage ce soir dans A l’Improviste avec une mosaïque sonore qui sent bon la montagne, les Pyrénées, et l’une de ses plus belles vallées : le Pays Toy.
REPRISE DES ENREGISTREMENTS "A L'IMPROVISTE HORS LES MURS"
LUNDI 17 SEPTEMBRE à 19h30
Au Théâtre de l'Alliance française / 101 Bld Raspail, Paris 6ème
Attention : Réservation obligatoire sur le site de
Radio France
Au programme :
DUO Jean-Luc Cappozzo, trompette et Emmanuel Codjia, guitare
&
DUO Fabrice Villard, voix et texte et Christelle Séry, guitare
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Mosaïque sonore : variations sur le thème " Musique et Dessin "
A l’Improviste a promené son micro de reportage en juillet dernier au festival
Jazz à Luz, 28ème édition !

Jazz à Luz a depuis ses origines sa formule, son sésame, qui dit ceci : « l’important est-il de connaître ou de découvrir sans cesse ? Depuis 28 ans, nous faisons le pari de l’étonnement ! ».
Avec l’équipe de Jazz à Luz, j’ai envie de croire que ce pari de l’étonnement va l’emporter sur les ombres qui fragilisent aujourd’hui la culture et dont souffrent en premier lieu la création et les petites structures. L’étonnement justement qui se lit sur le visage de celles et ceux qui chaque année viennent à Jazz à Luz pour faire le plein d’idées et de sensations nouvelles, cet étonnement est si beau à voir que je veux croire en sa force de contagion ! Cette 28ème édition de Jazz à Luz a été portée à bout de bras par une équipe enthousiaste qui a tenu bon contre vents et marées.
Artisans de Jazz à Luz, bénévoles et salariés, tenez bon ! Cette édition ne sera pas, ne peut pas être la dernière …

Jazz à Luz, ce sont 30 concerts sur 4 jours dans des lieux souvent exceptionnels en favorisant les rencontres entre artistes d’abord mais aussi entre le public et les musiciens. Pas de barrière à Jazz à Luz ! Tout circule librement… dans et autour de la maison de la Vallée, sur l’espace du Verger, dans les rues et atour du chapiteau de Luz Saint-Sauveur, mais également dans les villages voisins.
Jazz à Luz, un festival de jazz ? Pas si sûr… et d’ailleurs quels jazz ? Tous les jazz, mais surtout les plus créatifs ! L’improvisation est évidemment très bien accueillie à Jazz à Luz. D’ailleurs, A l’Improviste y retourne chaque année. L’improvisation et beaucoup d’autres choses…
Cette émission va mettre le focus sur un versant de la 28ème édition, son fil rouge d’ailleurs : la rencontre de deux univers, Musique et Dessin. Tout commence avec le visuel du festival. L’auteur de ce visuel coloré et stylisé, presque un peu japonisant, c’est la graphiste Eela Laitinen. Son affiche au graphisme raffiné a enchanté les visiteurs de cette émission.
Cette émission épouse la forme du Thème et variation et décline 4 variations autour de la rencontre Musique et dessin.

1ère variation : le plasticien dominicain Walkind Rodriguez, sorte d’électron libre du dessin. Ses dessins étaient exposés au Forum de Luz Saint Sauveur, mais on pouvait aussi le retrouver tous les jours à ciel ouvert sur le Verger, le lieu de vie du festival. Au milieu du public et des artistes, il se mettait à dessiner, puis posait ses craies de couleur pour danser ou jouer de la trompette. Le 11 juillet, il a été rejoint pour un impromptu par le saxophoniste Marc Maffiolo.
2ème variation : la Maison de la Vallée de Luz Saint Sauveur sert d’écrin le 12 juillet à l’un des plus beaux chants d’amour de notre littérature occidentale : le Cantique des Cantiques ou Poème des Poèmes dans la version d’Olivier Cadiot et Michel Berder. Il y a d’abord la musique de la langue de la bible, puis la musique de la voix de Heidi Brouzeng qui dit et vit ce texte . Il y a également la musique de la violoncelliste et clarinettiste Aude Romary, et enfin la musique du corps du plasticien, illustrateur Vincent Fortemps qui filme et projette ses dessins colorés en temps réel grâce à un procédé qu’il appelle la ciné mécanique : une table, une caméra, un micro et quantité d’objets… Aude, Heidi et Vincent sont les acteurs inspirés de ce superbe Poème des Poèmes.
3ème variation : Ce qui tremble et brille au fond de la Nuit Noire ! La Maison de la Vallée est plongée dans le noir le 13 juillet. Un noir indispensable pour suivre les dessins que le graphiste François Olislaeger trace en direct sous nos yeux en même temps que Gaspar Claus improvise au violoncelle et électroniques. Le plasticien est assis derrière sa table, devant sa tablette numérique. Il regarde l’écran blanc sur lequel est projetée la silhouette de Gaspar Claus qui se tient dos au public. La main de François Olislaeger et l’archet de Gaspar Claus improvisent ensemble un monde en noir et blanc peuplé d’histoires, de saynètes : un moment de poésie pure !
4ème variation : toujours le 13 juillet, une performance du trio BEK actif à Toulouse. Ce trio est né sous l’impulsion de la pianiste
Betty Hovette que les festivaliers ont pu chaudement applaudir la veille aux côté de sa comparse la pianiste Christine Wodrascka (superbe duo Iana, invité la saison dernière dans cette émission). BEK associe aux sonorités d’un piano préparé le dispositif électroacoustique d’
Emilie Mousset et les peintures en temps réel de
Karine Sancerry : une plasticienne à découvrir absolument ! Elle est venue à la peinture et au dessin par la xylogravure et son intrusion dans le sonore est encore fraîche.
Karine Sancerry vient dessiner sur les vif les musiciens de Jazz à Luz depuis 6 ans.

Jazz à Luz, Musique et Dessin, a connu une dernière variation grâce à la présence d’une jeune artiste hypersensible Orane Arramond installée à Tarbes. Ses dessins s’apparentent à l’Art singulier issu de l’Art Brut. Il s’organisent toujours autour des yeux des personnages (beaucoup de musiciens dans ces personnages !) Orane recouvre tout l’espace de la feuille et celui de ses personnages, de façon presque obsessionnelle. Sur cette édition de Jazz à Luz, elle a su vaincre sa timidité, en dessinant dans l’espace du verger au milieu des festivaliers. Ses dessins étaient aussi exposés dans le forum de Luz Saint Sauveur !

En guise de « trous normands » entre ces variations, des extraits de musique de plusieurs groupes invités sur cette édition :
- Edredon sensible, quartet toulousain (dans la rue de Luz Saint-Sauveur)

- Le Grand Sbam, dirigé par Léo Margue (inédit)
- Frantz Loriot, alto (solo) – extrait de l’abum "Reflections on a retrospective path" / label Neither no Records
- Novembre, le quartet réuni autour d’Antonin Tri-Hoang et Thibaut Cellier - extrait des Cinq Synchronies d’Antonin Tri Hoang par le quartet Novembre / Alla Breve, France Musique

- un reportage « maison » réalisé sur la Balade du 13 juillet, sur le Plateau du Lienz près de Barèges, Jazz en marche : avec les voix d’Elise Caron (également « bergère » du troupeau) et d’Aurélie Maisonneuve, Prune Béchaud, violon, Toma Gouband et Philippe Foch, percussions

Pour en savoir plus…
Ecoutez les reportages et interviews de la Radio du festival :
Fréquence Luz.
Merci à Karine, Jean-Pierre, Lisa, Arnaud, Terry, Léa … et beaucoup d’autres artisans de Jazz à Luz !

Un immense merci à Pierre Meyer, pour le don de ses photos du festival à notre site d'émission "a l'improviste" !
EN PLUS....ANNONCE CRAK FESTIVAL :
Samedi 22 septembre,
masterclass d’improvisation avec Chris Abrahams, ouverte aux musiciens vocaux et instrumentaux amateurs et professionnels de 10h à 16h à l’église Saint-Merry, Paris.
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