

Directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Berlin et du Gewandhaus de Leipzig, Arthur Nikisch fut l’un des plus grands chefs de tous les temps.
Un siècle jour pour jour après sa disparition, nous revenons sur ce rival de Gustav Mahler, ce créateur de la Septième Symphonie de Bruckner, ce musicien admiré par Tchaïkovski et dont l’héritage a marqué en profondeur les grandes baguettes du XXème siècle, de Wilhelm Furtwängler à Fritz Reiner, en passant par George Szell ou Adrian Boult.
La beauté du son était l'élément primordial de ses interprétations et il l'obtenait de façon irrationnelle, ne sachant souvent pas lui-même comment il y parvenait.
Parmi les grands chefs d'orchestre qui ont assuré la transition entre le XIXe et le XXe siècle, Arthur Nikisch est l'un des rares dont il soit encore possible d'apprécier les qualités car, à la veille de la Première Guerre mondiale, il a signé quelques enregistrements qui nous révèlent un musicien passionné, instinctif et méticuleux.
Sa gestique est restée célèbre et elle devait certainement évoquer quelque chose de concret pour les instrumentistes qui jouaient sous sa baguette comme avec nul autre chef. (Source Universalis / Alain Pâris)
Reconnu comme l'un des premiers chefs d'orchestre modernes, Nikisch fut le premier chef d'orchestre à enregistrer une symphonie complète sur disque : la Symphonie n° 5 de Beethoven, qu'il enregistra en 1913 avec l'Orchestre philharmonique de Berlin.
- En savoir plus : https://www.nikischcompetition.com/arthur-nikisch/
Programmation musicale

Interprètes Arthur Nikisch

Interprètes Wilhelm Furtwängler

Interprètes Seiji Ozawa

Interprètes Herbert von Karajan

Interprètes Wilhelm Furtwängler

Interprètes Neeme Järvi

Interprètes Daniel Barenboim
L'équipe
