

S'il a su s'imposer avec ses interprétations "objectives" des grands répertoires classiques et romantiques, Maurizio Pollini s'est aussi beaucoup investi pour faire vivre la création contemporaine. Voici un portrait discographique du pianiste milanais décliné en trois chapitres.
Converti à la modernité atonale par le Wozzeck d'Alban Berg que dirige Dimitri Mitropoulos à la Scala dans les années 50, Maurizio Pollini inscrit, dès les années 60, des pièces d'Arnold Schoenberg au programme des concerts qu'il donne en Italie, à Londres, Berlin et New York. En 1968, il impose la redoutable Deuxième Sonate de Pierre Boulez dont il rend transparente la structure comme aucun autre pianiste.
Maurizio Pollini passe une partie de l’année 1974 en tournée au Japon sous la baguette d’Herbert von Karajan, se voit dédier deux œuvres de Masse et Manzoni qu’il créera en 1977, livre des sonates de Ludwig van Beethoven, des concertos de Wolfgang Amadeus Mozart avec le Philharmonique de Vienne et Karl Böhm, et des concertos de Béla Bartók également limpides avec le Chicago Symphony Orchestra dirigé par Claudio Abbado.
À réécouter : Maurizio Pollini (4/5)
Programmation musicale

Interprètes Karl Böhm, Maurizio Pollini

Interprètes Karl Böhm, Maurizio Pollini

Interprètes Claudio Abbado, Maurizio Pollini

Interprètes Maurizio Pollini

Interprètes Maurizio Pollini, Katia Ricciarelli

Interprètes Dietrich Fischer-Dieskau, Maurizio Pollini

Interprètes Dietrich Fischer-Dieskau, Maurizio Pollini

Interprètes Dietrich Fischer-Dieskau, Maurizio Pollini

Interprètes Maurizio Pollini

Interprètes Christian Thielemann, Maurizio Pollini
L'équipe
