Hommage à Hélène Martin avec Brigitte de Saint Martin

La chanteuse Hélène Martin, qui vient de nous quitter, aux côtés de Jean-Pierre Desclozeaux, Georges Wolinski et Hervé Bazin en 1967
La chanteuse Hélène Martin, qui vient de nous quitter, aux côtés de Jean-Pierre Desclozeaux, Georges Wolinski et Hervé Bazin en 1967  ©AFP - Georges Hernad / Ina
La chanteuse Hélène Martin, qui vient de nous quitter, aux côtés de Jean-Pierre Desclozeaux, Georges Wolinski et Hervé Bazin en 1967 ©AFP - Georges Hernad / Ina
La chanteuse Hélène Martin, qui vient de nous quitter, aux côtés de Jean-Pierre Desclozeaux, Georges Wolinski et Hervé Bazin en 1967 ©AFP - Georges Hernad / Ina
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La chanteuse Hélène Martin nous a quittés ce dimanche 21 février à l'âge de 92 ans. Après avoir débuté sa carrière dans les cabarets parisiens, la chanteuse a mis en musique des textes de grands poètes tels que Louis Aragon et Jean Giono, avant d'interpréter ses propres poèmes.

La chanteuse, auteure-compositrice et poète Hélène Martin est décédée dimanche 21 février à l'âge de 92 ans à Cordemais (Loire-Atlantique), a annoncé son entourage à l'AFP. Née en décembre 1928 à Paris, elle s'était lancée dans la chanson dans les cabarets parisiens. Au début des années 60, elle a l'idée de mettre en musique des poètes en adaptant des œuvres de Jean Genet, qui l'encourage dans cette voie. Elle poursuit ce chemin en chantant les textes de nombreux autres poètes dont René Char, Pablo Neruda, Louis Aragon, Jean Giono etc., mais aussi en créant des émissions autour de la poésie pour la télévision et la radio.

Sa proche collaboratrice, Brigitte de Saint Martin, s'exprime sur la longue relation de travail qu'entretenait Hélène Martin avec Louis Aragon : "Hélène prenait parfois des pages en prose d'Aragon pour les mettre en chanson. Leur relation a été très respectueuse et intime. Aragon aimait beaucoup Hélène, c'était fructueux. Aragon aimait être mis en musique, contrairement à d'autres poètes."

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C'est elle qui avait créé "Sur mon cou", l'adaptation d'un texte de Jean Genet (extrait du "Condamné à mort") qui avait été reprise ensuite par Etienne Daho. A la tête de sa propre maison de production, elle a également interprété ses propres poèmes. "Elle disait qu'elle était de ce pays frontalier entre la musique et les mots" déclare Brigitte de Saint Martin.

"L''état poétique" dont elle parlait chez Benoît Duteurtre, c'était pour elle une façon d'être et de vivre : chanson, poésie, amour des arts en général, partage aussi de tout ce qu'elle pouvait avoir de ce côté artistique... le tout dans une grande liberté."
Brigitte de Saint Martin, sa proche collaboratrice 

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