L'Opéra de Lyon occupé par des étudiants en arts

Des étudiants occupent l'Opéra de Lyon le 15 mars 2021
Des étudiants occupent l'Opéra de Lyon le 15 mars 2021 - AFP
Des étudiants occupent l'Opéra de Lyon le 15 mars 2021 - AFP
Des étudiants occupent l'Opéra de Lyon le 15 mars 2021 - AFP
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Depuis hier, une cinquantaine d'étudiants en arts occupent l'Opéra de Lyon, revendiquant la précarité étudiante notamment. Arthur Nicolas, l'un d'eux, nous explique leurs motivations.

Etudiant en jazz à l'école Nationale de musique de Villeurbanne et au Centre de Formation du Musicien Intervenant (CFMI), Arthur Nicolas fait partie de la cinquantaine d'étudiants qui occupent actuellement symboliquement depuis hier l' Opéra de Lyon. En plus d'être un lieu "de pouvoir, culturellement et architecturalement", les étudiants l'occupent aussi "car c'est un lieu où les étudiants n'ont pas les moyens d'aller en règle générale."

Ces étudiants en arts réclament des mesures d'urgence face à la précarité financière et psychologique des étudiants, tout en demandant un "soutien à l’emploi pour les futurs acteurs de la culture." Arthur Nicolas évoque par ailleurs la volonté d'une réflexion autour d'un revenu pour les moins de 25 ans, afin qu'ils puissent assurer leurs études correctement et "bénéficier d'une entrée dans la vie active valorisante."

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Les mesures d'aide du gouvernement au monde de la culture

Mercredi, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot avait jugé "inutiles" et "dangereuses" ces occupations, faisant écho aux occupations nées au Théâtre de l'Odéon, étendues notamment au Théâtre de la Colline à Paris et au Théâtre national de Strasbourg. Jeudi, le gouvernement a débloqué 20 millions d'euros supplémentaires en soutien au monde de la culture. Récemment, Roselyne Bachelot détaillait les mesures d'aide du gouvernement au monde de la culture, en proposant l'idée d'une nouvelle année blanche pour les intermittents.

En référence à ces occupations en escalade, le 12 mars dernier sur France Culture, Roselyne Bachelot disait comprendre "le mouvement d'exaspération, de colère, parce que l'on est privé de culture. Je veux dire que le gouvernement soutient le monde de la culture comme dans aucun autre pays étranger". 

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