Jean-Louis Grinda est le directeur des Chorégies d'Orange. C'est aussi le directeur de l'opéra de Monte-Carlo, et le descendant d'une grande lignée de chanteurs d'opérette. Il nous parle de l'édition 2022 du festival, marquée par un retour à la fête et au bain de foule.
Les Chorégies d’Orange sont aujourd’hui le plus ancien festival français puisqu’elles datent de 1869. Leur nom est issu du grec «choreos», qui les rattache à la tradition gréco-latine par le lieu dans lequel elles se déroulent chaque été : un Théâtre antique parfaitement conservé, d’une capacité d’accueil de 8300 personnes et qui a le privilège d’avoir conservé son «Mur», garantie d’une acoustique exceptionnelle. Mais aussi par la vocation lyrique et musicale qu’elles se sont données et qui leur permet d’être à la tête des grands festivals français et d’avoir une incontestable réputation internationale.
Pour cette nouvelle édition marquée par la reprise suite à deux années compliquées dues à la crise sanitaire, Jean-Louis Grinda peut à nouveau proposer deux opéras au public. L'Elisir d’amore, de Donizetti le 8 juillet, avec Pretty Yende, René Barbera, ainsi que l’Orchestre philharmonique de Radio France, dirigé par Giacomo Sagripanti. Et la Gioconda de Ponchielli mise en scène par Jean-Louis Grinda lui même, le 6 août.
A noter aussi, le concert le 7 juillet de l'Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Myung-Whun Chung, dans un programme Beethoven, avec Pierre-Laurent Aimard qui remplacera le regretté Nicholas Angelish dans le Concerto "L'Empereur".
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