Un protocole pour une pratique sans danger de son instrument face au coronavirus

Plusieurs organismes ont réuni leurs forces autour d'un projet commun : démontrer que jouer d'un instrument de musique n’est pas dangereux en pleine pandémie mondiale. Cette recherche a été mené par Le syndicat des Forces Musicales, l’Itemm (l’Institut technologique européen des métiers de la musique) et La Chambre Syndicale de la Facture Instrumentale (CSFI).  La vice présidente de la CSFI et luthière, Fanny Reyre Ménard, revient au micro de Jean-Baptiste Urbain sur les résultats de leurs différentes études.
En effet, dès le début de la crise du coronavirus, les luthiers ont souhaité en savoir plus sur la pratique instrumentale face aux contraintes sanitaires et ainsi proposer un protocole adapté.
Après un long travail de recherche mené par ces trois organismes, plusieurs conclusions intéressantes ont pu être mises en avant. Celle qui a particulièrement retenu notre attention concerne les instruments à vent. Il n y a pas de projection supérieure à ce que l’on peut émettre quand on parle : "On peut jouer d’un instrument à vent sans mettre le monde entier en danger" affirme Fanny Reyre Ménard. Elle rappelle toutefois que le non-port du masque qu'oblige la pratique d'un instrument à vent, rend primordial le maintien de la distanciation physique, avec au minimum deux mètres qui séparent chaque instrumentistes.
Egalement, ces études ont permis d'établir un guide pratique sur la désinfection des instruments à destination des musiciens.