Au XVIIe siècle, le théorbe était utilisé pour la basse continue, pour l'accompagnement du chant, et aussi comme instrument soliste. Au programme : œuvres de Piccinini, Kapsberger, Visée, Weiss et Bach.
Le théorbe est une sorte de grand luth créé en Italie à la fin du XVIe siècle. L’instrument lui-même a une anatomie impressionnante : avec son long manche, véritable cou de girafe, il peut atteindre deux mètres vingt. Au jeu de cordes du luth (appelé petit jeu) s’ajoute un deuxième jeu de cordes simples (appelé grand jeu) accordées à l’aide d’un deuxième chevillier. Les cordes du grand jeu sont à vide.
Au XVIIe siècle, le théorbe était utilisé pour la basse continue, pour l'accompagnement du chant, et aussi comme instrument soliste. La plupart des pièces de son répertoire ont été écrites par des compositeurs qui étaient également luthistes. Les grands auteurs sont italiens, francais, allemands : Piccinini, Kapsberger, Visée, Weiss.
Programmation musicale :
Alessandro Piccinini,
Partita sopra la follia
Rolf Lislevand, théorbe
ALIA VOX AVSA 9844
Johann Hieronymus Kapsberger,
Intavolatura di lauto, Libro primo
(Tablature pour luth, Livre premier, 1611) :
Toccata arpeggiata
Hopkinson Smith, luth
ASTREE E 8553
Robert de Visée,
Suite pour théorbe en la mineur :
1. Prélude
6. Chaconne
Xavier Diaz-Latorre, théorbe
PASSACAILLE 1038
Silvius Leopold Weiss,
Tombeau sur la mort de Monseigneur Comte de Logy arrivée en 1721
Evangelina Mascardi, luth
YOUTUBE
Johann Sebastian (Jean-Sébastien) Bach,
Suite pour luth en sol mineur BWV 995 :
1. Prélude
Hopkinson Smith, luth
ASTREE E 7721
Les instruments de Matteo Sellas dans les Collections du Musée de la Musique
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