« Mogari » de Didier Rotella (diffusion intégrale et portrait du compositeur)

Didier Rotella et l'Ensemble Proxima Centauri
Didier Rotella et l'Ensemble Proxima Centauri -  Isabelle Scotta, Frederic Desmesure
Didier Rotella et l'Ensemble Proxima Centauri - Isabelle Scotta, Frederic Desmesure
Didier Rotella et l'Ensemble Proxima Centauri - Isabelle Scotta, Frederic Desmesure
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Dans Création Mondiale cette semaine, Mogari, une pièce pour quatre instruments et électroniques de Didier Rotella, taillée sur mesure pour l'ensemble bordelais Proxima Centauri

« Mogari » de Didier Rotella
Pour quatre instruments et électronique  
Ensemble Proxima Centauri
Marie-Bernadette Charrier (saxophone), Sylvain Millepied (flûte), Benoît Poly (percussion), Didier Rotella (piano), Christophe Havel (électronique)  
Création enregistrée à Radio France le 24 février 2021

Diffusion intégrale et portrait du compositeur

Mogari fait référence à une pratique spirituelle et culturelle japonaise.
Ce n’est pas la seule œuvre de Didier Rotella qui fasse référence au Japon, à sa culture. Le festival de l’Académie Voix nouvelles à Royaumont a révélé en septembre dernier Anamorphose, une autre pièce de lui inspirée par le Japon et chantée par une « figure » du Nô japonais, Ryoko Aoki, avec les musiciens de l’ensemble Musikfabrik.
Mogari est un nouveau pas de ce jeune compositeur vers le Japon, sa culture, sa spiritualité.

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Mogari renvoie à une coutume ancestrale, celle des funérailles, et de l’accompagnement du défunt sur un temps très long, jusqu’à la mise au tombeau. Cet ensemble de rites fait alterner des moments qui n’ont rien à voir avec la mort et qui sont destinés à apporter aux vivants et aux esprits un apaisement, au moment où l’âme du défunt rejoint les esprits et la mer qui entoure le Japon.  

Au cœur de Mogari, un ensemble de rites funéraires qui ont beaucoup fasciné le compositeur et qui résonnent avec la situation que nous vivons depuis un an…Didier Rotella aime raconter une histoire quand il compose de la musique.
Les rites funéraires japonais qui se cachent derrière le mot Mogari sont une succession de moments, de saynètes qui ont parlé à l’imagination de notre jeune compositeur.
Dans ces rituels, il y a des lieux physiques et imaginaires par lesquels passe le corps du défunt ; des villages, des rizières, la mer...  

Mogari n’est pas la seule œuvre de Didier Rotella qui fasse référence au Japon, à sa culture. Le festival de l’Académie Voix nouvelles à Royaumont a révélé en septembre dernier Anamorphose, une autre pièce de lui inspirée par le Japon et chantée par une « figure » du Nô japonais, Ryoko Aoki, avec les musiciens de l’ensemble Musikfabrik.
Mogari est un nouveau pas de ce jeune compositeur vers le Japon, sa culture, sa spiritualité.... Il y a aussi des chants et des danses dont la musique de Didier Rotella se souvient.

La partition de Mogari met en présence quatre instruments et un dispositif électronique. L'électronique de Mogari est complexe, double : d'une part elle est injectée dans les instruments (flûte, saxophone, piano, percussion), d'autre part elle est ajoutée a posteriori aux parties instrumentales.
Mogari a recours à l'hybridation des instruments traditionnels.
Il fallait bien ça pour que le Mogari de Didier Rotella soit entouré d'un halo de mystère !

Equipe de prise de son :
Laurent Fracchia avec Julie Garaud & Lucas Derode
Direction artistique : Daniel Zalay
Coordination : Laure Jung Lancrey

Musiques de Didier Rotella (en dehors de Mogari) :

  • Catharsis (2017-2018) pour 2 piano hybrides, 2 percussionistes et électronique
    Enregistrement de la création, festival Manifeste le 29 juin 2018 – Centre Pompidou
    Ensemble Links (Laurent Durupt et Trami Nguyen, pianos ; Rémi Durupt et Stan Delannoy, percussions) avec Benjamin Lévy à l'électronique, assisté des équipes de l'Ircam
  • Anamorphose - b (2020) pour chant Nô et ensemble
    Enregistrement de la Création le 6 septembre 2020
    Par Ryoko Aoki (chant Nô) et l'ensemble Musikfabrik,dirigé par Mariano Chiacchiarini en l'Abbaye de Royaumont (Festival de Royaumont, Académie Voix Nouvelles 2020)
  • Prologue pour la Dame Rouge (2018)(prologue de l'opéra La Dame Rouge, sur un livret de Brigitte Athéa, actuellement en cours de réalisation) 
    Enregistrement de la création française le 14 mai 2017 au CRR de Paris par l'ensemble Orchestral Contemporain, dirigé par Daniel Kawka. Récitant : Roland Meillier. 
  •  Fragrances (2015 - work in progress) pour quatuor à cordes. Enregistrement par le quatuor Diotima le 25 avril 2015 en l'Abbaye de Noirlac

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