« Balades oniriques » de Farnaz Modarresifar (3/5)

« Balades oniriques » pour voix et ensemble instrumental de Farnaz Modarresifar 
Collectif G : Marie Soubestre (soprano), Amélie Raison (soprano), Maroussia Gentet (piano), Apolline Kirklar (violon) Eve Payeur (percussions), Farnaz Modarresifar (santur)
Enregistré le 23 avril à Radio France – Auditorium

III

Dans ses Balades oniriques, composées sur mesure pour le Collectif G, Farnaz Modarresifar apparaît comme poète, comme compositrice et comme santouriste. Le santour justement est le point névralgique de ces miniatures.

La musique est entièrement pensée autour de deux aspects du jeu du santour - la cithare sur tables persane à cordes frappées : les attaques franches - les sonorités métalliques de l’instrument - et le jeu sur les résonances.

Le santour de Farnaz Modarresifar est d’ailleurs posé à l’intérieur du piano et vient résonner dans le piano.

Il se trouve que le  Collectif G,  réuni autour de la pianiste Maroussia Gentet , développe tout un répertoire autour de la dimension gestuelle et spatiale. La résonance est au coeur des préoccupations de l’ensemble. Dans la miniature d’aujourd’hui, les voix d’ Amélie Raison et de Marie Soubestre se joignent à l’ensemble instrumental sur ce texte de la compositrice :

« Aiguilles dans le cœur et dans les ailes colorées
Et il y promet l’immortalité
et il riait du cyanure »