

« Balades oniriques », c’est le titre de la suite de miniatures imaginée par la compositrice iranienne et santouriste Farnaz Modarresifar pour nos programmes et pour le collectif G.
« Balades oniriques » pour voix et ensemble instrumental de Farnaz Modarresifar
Collectif G : Marie Soubestre (soprano), Amélie Raison (soprano), Maroussia Gentet (piano), Apolline Kirklar (violon) Eve Payeur (percussions), Farnaz Modarresifar (santur)
Enregistré le 23 avril à Radio France – Auditorium
IV
Amélie Raison et Marie Soubestre ont eu plusieurs occasions de chanter la musique de Farnaz Modarresifar . La compositrice les a sollicitées une fois encore, en faisant appel aux ressources cachées de leur voix, notamment le registre grave.
Pour Farnaz Modarresifar, ces voix presque détimbrées conviennent particulièrement bien à l’univers onirique de ses poèmes, à leur caractère surnaturel et mystérieux. Le piano s’efface dans la miniature d’aujourd’hui. Les deux voix chantent un nouveau poème de la compositrice, un poème hybride, qui en tout cas associe deux langues.
Pour la musicalité de la langue, Farnaz Modarresifar a choisi de garder quelques mots, ou même quelques phrases, dans sa langue natale : le farsi.
« Yâl-hây-é asb, par mikéshad (la crinière du cheval s’étirant au sol)
comme une bahman (avalanche) battant des ailes, à la montée des montagnes »
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