Dans nos brèves sonores cette semaine une oeuvre collective composée dans l’instant par les Pentaphones, et qui explore avec les machines les voix singulières : « La Voix sans maître »
« La voix sans maître » pour cinq musiciens et voix des machines, création collective des Pentaphones
Avec Laurence Bouckaert (Karlax), Boris Doval (machines chantantes, Cantor Digitalis), Hugues Genevois (guitare électrique, Koncertdoboz, Calliphone), Marie-Hélène Grimigni (voix et effets), Michel Risse (seabord, waterphone, objets trouvés)
Enregistré le 4 juin à la Maison de la Radio et de la Musique
Quatrième Tableau : Rencontre
Avec leurs dispositifs électroniques associés à une voix, les Pentaphones explorent cette semaine les voix singulières et font chanter leurs machines. C’est d’ailleurs une machine particulière, le nécrophone , qui a été le point de départ de « La Voix sans maître », les cinq miniatures qui nous occupent cette semaine. Edison a imaginé cette machine pour faire parler les voix de l‘au-delà. Les Pentaphones ont tout de suite extrapolé du côté des voix paranormales, les voix des machines - car leurs instruments se situent à la lisière de la phonation. Faire chanter le corps de celui/celle qui n’est plus, c’est donc l’une des facettes de « La Voix sans maître » . Aujourd’hui jeudi quatrième tableau : Rencontre. Les Pentaphones évoluent ici en deux groupes, un duo, un trio.
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