Aujourd’hui, Antoine Pecqueur rebondit sur l’annonce de la démission du ministre de l’économie Emmanuel Macron survenue hier… L’occasion pour notre chroniqueur de revenir sur son bilan après 2 ans de mandat…
Emmanuel Macron incarnait une certaine vision du libéralisme, plus proche du monde de l’entreprise que des syndicats. Néanmoins l’ex-ministre des finances grec Varoufakis et Emmanuel Macron lui-même, à travers une interview donnée sous pseudonyme, en livrent une image plus nuancée, notamment sur les questions sociales, se révélant plus progressiste que Manuel Valls. Quid de la culture?
Si l'attrait de Bercy pour le potentiel de la mode française l'a fait accompagner Fleur Pellerin, ministre de la culture d'alors, dans ses déplacements, il reste difficile d’anticiper son positionnement pour le futur : certes, il fréquente la Philharmonie et les musées et a obtenu son prix de piano au conservatoire d’Amiens, mais c’est le Puy du Fou que l'ex-ministre salue publiquement dernièrement. On en retient un choix inattendu qui ne laisse pas indifférent, surtout venant de la part de celui qui dit préférer « le risque à la rente ». La direction d'Emmanuel Macron reste ainsi bien mystérieuse et ce dans bien d'autres domaines que le culturel.
Emmanuel Macron devait, dans le cadre de ses fonctions, ouvrir le 3 octobre la journée du mécénat organisée par l'Admical. A l’heure actuelle, on ne sait toujours pas si l’invitation sera honorée…
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