La cérémonie du diwân comprend danses, chants, percussions et transes où couleurs et mélodies revêtent une grande importance symbolique.
À l’origine de notre “divan” – sur lequel le patient du psychanalyste est en quelque sorte convié à évoquer les conflits entre les esprits qui l’habitent – le terme arabe “diwân” se réfère à la poésie écrite rassemblée en recueils, aux lieux où elle est dite, à la pièce où l’on se réunit pour débattre d’idées. À Biskra, et plus généralement en Algérie, le “diwân” est aussi le nom donné à l’équivalent des cérémonies menées par les Gnaoua au Maroc et par les Stâmbali en Tunisie. On retrouve les mêmes structures de musiques et de danses dans les pratiques cérémonielles de ces confréries familiales. Celles-ci perpétuent l’héritage de rites animistes propres aux populations subsahariennes razziées par les Berbères et les Arabes afin de servir leurs propriétaires dans une Afrique du Nord islamisée. Les relations étroites que ces groupes à peau sombre entretiennent avec le monde des génies se manifestent à l’occasion des rituels de guérison, au cours desquels les patients, entraînés par la musique et les chants, font l’expérience de la transe, guidés par des femmes initiées.
Traditionnel algérien
Sallou ya nabina (Prions notre prophète)
Le diwân de Biskra
OCORA
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