Pour la première fois, "Boris Godounov", seul opéra achevé par Modest Mussorgsky, est présenté dans sa version originale de 1869 dans le cadre du festival des BBC Proms . Bryn Terfel y fait ses débuts dans le rôle titre sous la baguette d'Antonio Pappano.
Modeste Moussorgski [1839-1881], Boris Godounov
Opéra en quatre actes et un prologue, sur un livret russe du compositeur, basé sur le drame du même nom d’Alexandre Pouchkine. Crée le 8 février 1874 au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg.
► Distribution :
Boris Godunov – Bryn Terfel
Feodor (fils de Boris) – Ben Knight
Xenia (fille de Boris) – Vlada Borovko / Sarah Pring
Eugenia (la nourrice de Xenia ) – Marissa Meek
Le Prince Chouiski – John Graham-Hall
Andrei Tchelkalov (secrétaire de la Douma) – Kostas Smoriginas
Pimène (moine et chroniqueur) – Ain Anger
Nikitch – Jeremy White
Mityukha – Adrian Clarke
Grigoriy – David Butt Philip
L’hôtesse de l’auberge – Rebecca de Pont Davies
Capitaine de la garde – James Platt
Varlaam (un moine vagabond) – Andrii Goniukov
Missaïl (un moine vagabond) – Harry Nicoll
Un boïar – Nicholas Sales
Holy Fool – Andrew Tortise
► Argument :
Acte I
Dans une Russie frappée par la peste, la famine et les crises politiques, le peuple se résout à acclamer son nouveau tsar, Boris Godounov. Il apparaît troublé, assailli de doutes et de pressentiments – chacun ignore alors que pour accéder au trône, il a fait éliminer son prétendant légitime, Dimitri, l’un des fils d’Ivan le Terrible…
Acte II
Le novice Grigori a appris, du vieux moine Pimène, les crimes de Boris Godounov. Calculant qu’il aurait aujourd’hui l’âge du tsarévitch Dimitri assassiné, Grigori se sent animé d’un grand destin, et entreprend de renverser Boris et de conquérir le trône. Voyageant incognito dans une auberge, il échappe de peu à la police, alertée de son projet, et fait passer le moine défroqué Varlaam pour le véritable fugitif.
Acte III
Cinq ans ont passé depuis le couronnement de Boris. La solitude du pouvoir aggrave les tourments du tsar, et le peuple crève de faim... De surcroît, le Prince Chouisky l’informe de la révolte fomentée par un usurpateur qui se fait passer pour Dimitri, le prétendant légal du trône. Auprès de son fils Féodor, le tsar médite sur son accession à la couronne. En Pologne, Grigori retrouve la belle Marina Mnichek, dont il est épris. La jeune femme, dévorée d’ambition et poussée par le moine Rangoni, ne rêve que de la conquête du trône et de Moscou : que Grigori y parvienne, et elle lui accordera sa main.
Acte IV
La fin de Boris est imminente : le peuple devine ses crimes, et un pauvre Innocent le compare publiquement à Hérode. Même si l’assemblée de boyards condamne par édit le faux prétendant Grigori, Boris est rattrapé par ses forfaits : il apparaît, en pleine crise de délire, évoque le petit tsar assassiné, demande pardon à Dieu, et s’écroule terrassé par la folie qui l’abat : c’est l’une des plus extraordinaires scènes du répertoire. Le faux Dimitri sera sacré nouveau tsar de Russie.
Extrait : Mort de Boris. « Proshchay, moy syn, umirayu ».
► Photothèque :
► Répétitions de Boris Godounov pour le Royal Opera House, m.e.s de Richard Jones, Londres, 2016.
► _Boris Godounov au Royal Opera House, m.e.s de Richard Jones, Londres, 2016.
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► Sir Antonio Pappano & Bryn Terfel évoquent "Boris Godounov"
► Programmation complémentaire :
♫ Alexander Borodin
In the Steppes of Central Asia
The USSR Academic Symphony Orchestra direction Yevgeny Svetlanov
(Melodya)
♫ Alexander Zemlinsky
Symphonie Lyrique, Op.18
Devorah Voigt, soprano
Bryn Terfel, baryton
Wiener Philharmoniker direction Giuseppe Sinopoli
(Deutsche Grammophon)
♫ Felix Mendelssohn
Elija : Oratorio, Op.70
Bryn Terfel, baryton
Renée Fleming soprano
Patricia Bardon, contralto
John Mark Ainsley, ténor
Libby Crabtree, soprano
Edinburh Fesgtival Chorus
Orchestra of the Age of Enlightenment direction Paul Daniel
(DECCA)
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