Au cours des années 1500 la France est dirigée par une série de rois qui appartiennent à la dynastie des Valois, dont trois frères : François II, Charles IX et Henri III. Alors que ces hommes portent tous le titre de « Roi de France », une femme puissante est dans les coulisses.
Au cours des années 1500 la France est dirigée par une série de rois qui appartiennent à la dynastie des Valois, dont trois frères : François II qui règne de 1559 à 1560, Charles IX de 1560 à 1574 et Henri III de 1574 à 1589. Alors que ces hommes portent tous le titre de « Roi de France », une femme puissante est dans les coulisses, guidant leurs décisions politiques et culturelles depuis le début. Leur mère, Catherine de Médicis.
Aussi lorsqu’elle épouse Henri de France en 1533 alors âgée de 14 ans, elle emmène avec elle plusieurs des architectes, menuisiers et artisans les plus accomplis du nord de l’Italie. A son arrivée à Paris, elle découvre le Louvre qui est un véritable gâchis, composé de morceaux de bâtiments commencés au cours des deux siècles précédents.
C’est à Pierre Lescot et son collaborateur le sculpteur et maitre maçon Jean Goujon, que Catherine de Médicis et Henri II confient la rénovation du vieux Louvre.
Dès lors, la façade de l’aile Lescot est considérée comme la naissance de « l’architecture » en France.
Catherine de Médicis fait aussi venir des musiciens et des danseurs italiens, insistant pour que ses dames de la cour s’initient à la danse. Plus tard ses quatre fils, seront également formés à la danse. C’est donc dans les bagages de Catherine de Médicis, que le Ballet fait son entrée en France.
A partir de 1559, alors veuve et régente de son fils le roi François II, Catherine de Médicis prend goût à organiser des festivals de cour et anime ainsi des spectacles incroyables, que ce soit pour le divertissement quotidien ou pour célébrer un événement comme un mariage de famille. La France devient ainsi célèbre pour organiser ses divertissements extravagants plus connus sous le nom de magnificences, qui comprenaient des joutes, des feux d’artifice et des mises en scène complètes, souvent basées sur des mythes grecs, mettant à l’honneur la musique, la danse et la poésie.
On assiste progressivement à la naissance d’une nouvelle forme d’art : « le ballet de cour » enracinée à l’origine dans la tradition italienne.
Programme musical
Anonyme (Italie)
Pavana El todescho e Saltarello El machese di Saluzzo
pour 4 trombones (non identifiés)
RICERCAR
Maurice de Hesse-Cassel
Pavana del Francisco Segario
Frédéric de Roos (flute à bec)
Jean Tubery (cornet)
Franck Pointrineau (trombone ténor)
Philippe Pierlot (basse de viole)
Philippe Canguilhem (interprète)
RICERCAR
Micahael Praetorius
Ballet de la reine - pour ensemble de luths
La bande des Luths, Philippe Malfeyt (direction)
RICERCAR
Anonyme
Ruota di Fortuna
Sergio Balestracci (interprète)
ADDA
Anonyme
Furioso all’italiana
Sergio Balestracci (interprète)
ADDA
Lambert de Beaulieu
Ballet comique de la reine : la première entrée
Les Boréades de Montréal, Francis Colpron (direction)
ATMA CLASSIQUE
Anonyme
Saltarelle la comarina
Accademia del Ricercare, Pietro Busca (direction)
STRADIVARIUS
Giulio Caccini
Aria di romanesca - version pour cornet à bouquin et basse continue
Scherzi Musicali, Nicolas Achten (direction), Lambert Colson (cornet à bouquin)
DEUTSCHE HARMONIA MUNDI
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