Don Quichotte, un prodigieux désir de vivre !

Portrait de Miguel de Cervantes / Illustration : Don Quichotte et Sancho Panza
Portrait de Miguel de Cervantes / Illustration : Don Quichotte et Sancho Panza ©Getty - .
Portrait de Miguel de Cervantes / Illustration : Don Quichotte et Sancho Panza ©Getty - .
Portrait de Miguel de Cervantes / Illustration : Don Quichotte et Sancho Panza ©Getty - .
Publicité

Il était une fois, dans un village de la Mancha, un gentilhomme campagnard du nom d’Alonso Quichano qui passa ses heures d’oisiveté, c’est à dire le plus claire de son temps, plongé avec ravissement dans les romans de chevalerie. Il finit par en perdre la raison...

Au crépuscule de sa vie, il n’a rien d’un frêle vieillard : il est dit-on, « de constitution robuste, sec de corps, maigre de visage, toujours matinal et grand chasseur ». Il vit modestement, entouré d’une gouvernante, d’une nièce, d’un valet, d’un chien et d’un cheval. Sous l’influence des livres qu’il dévore, il décide de devenir lui-même l’un de ces chevaliers errants dont il admire les exploits. Lui qui n’a pas quitté son village sinon pour chasser le pigeon aux alentours, se met en route. Comme eux, il adopte un surnom « Don Quichotte de la Mancha », nettoie les vieilles armes poussiéreuses qui ont appartenu à ses ancêtres, et sort de son village sur le dos de sa monture, Rossinante. Une rosse maigre et efflanquée, mais qui pour lui est le plus beau des coursiers. Enfin, pour dame à laquelle il dédiera ses exploits, il choisit une femme d’un village voisin. Il ne l’a jamais vue et il ne la verra jamais mais il lui donne le nom de Dulcinée du Toboso. Comme tout chevalier, il lui faut un écuyer. Son choix tombe sur un paysan, assez crédule, naïf, n’ayant « pas grand-chose dans la cervelle ». Mais c’est une bonne pâte d’homme. Il s’appelle Sancho Panza. Don Quichotte le persuade alors de le suivre en lui faisant la promesse de le nommer gouverneur d’un royaume ou d’un archipel qu’il aura conquis par ses prouesses. Sancho devient le compagnon indispensable du chevalier. Celui qui le suit, l’écoute, l’observe, le questionne, le plaint parfois et finalement l’admire.

« Je ne vis que du désir de vivre », écrit Cervantes, l'auteur de Don Quichotte, peu de jours avant de mourir.

Publicité

Programme musical

Joseph Bodin de Boismortier
Don Quichotte chez la Duchesse op 97 PB 204 : Marche
Les Boréades de Montreal
Francis Colpron, direction
ATMA CLASSIQUE

Georg Philipp Telemann
Burlesque de Quichotte / Ouverture en sol maj twv 55:g11 : Sanche Panche berné
Orchestre baroque Elbipolis de Hambourg
Jürgen Gross, direction
RAUM KLANG

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

Jules Massenet
Don Quichotte : Interlude II
Orchestre Symphonique de la Radio Autrichienne
Maria Grun, violoncelle
Daniele Rustioni, direction
SONY CLASSICAL

Leon Minkus
Don Quijote : Allegro maestoso
Orchestre de l’Opéra de Sofia
Boris Spassov, direction
CAPRICCIO

Jules Massenet
Don Quichotte : Regarde Quoi quoi (Acte II) Duo Don Quichotte et Sancho
Jose van Dam, barytn-basse
Alain Fondary, baryton
Orchestre et Choeur du Capitole de Toulouse
Michel Plasson, direction
ERATO

Maurice Ravel
Don Quichotte à Dulcinée : Chanson romanesque
Philippe Huttenlocher, baryton
Orchestre de Chambre de Lausanne
Armin Jordan, direction
ERATO

Dans l'air du soir
52 min

L'équipe