Le 30 janvier 1853 est célébré en la Cathédrale Notre Dame de Paris un véritable mariage d’amour : celui de Napoléon III et de la comtesse de Teba, Eugénie de Montijo.
Louis Napoléon Bonaparte est le premier président de la République française élu au suffrage universel masculin depuis le 10 décembre 1848. Mais faute de pouvoir briguer un deuxième mandat, il opère un coup d’état et se fait proclamer empereur des Français sous le nom de Napoléon III le 2 décembre 1852.
Il s’éprend de la belle andalouse, Eugénie de Montijo, Comtesse de Téba et épouse, en dehors de toutes les traditions matrimoniales des monarchies européennes, la femme de son choix.
A travers son mariage, il vient trancher les divers questionnements soulevés par son avènement au trône et affirmer les caractéristiques singulières d’un régime, fils à la fois de la monarchie traditionnelle et des acquis de la Révolution.
Eugénie n’est pas princesse comme tant de ses adversaires se sont attachées à lui rappeler. Cette caractéristique est un frein naturel à toute esquisse précoce d’un rôle politique. Sa jeunesse et son éducation ne la destinent pas vers l’exercice d’une fonction auquel sa naissance, aussi haute fut-elle, ne peut la destiner. Elle n’a alors d’autre mission que de faire resplendir l’éclat de sa beauté et donner un héritier à la dynastie.
Enfin Eugène-Louis Napoléon Bonaparte voit le jour le 16 mars 1856. Trois jours après le baptême de son fils à Notre dame de Paris, Napoléon III institutionnalise la régence.
Ayant reçu le baptême du feu lors de l’attentat par l’antinationaliste italien, Felice Orsini, l’Impératrice va sortir considérablement grandie des frayeurs de celui-ci. Eugénie reçoit la couronne de régente au milieu de l’émotion populaire suscitée par l’attentat.
Le 16 janvier 1858, le Sénat, le corps législatif et le Conseil d’Etat viennent aux Tuileries présenter leurs hommages et Eugénie reçoit son certificat d’héroïsme. A trois reprises, Napoléon III la nommera régente intérimaire.
En 1865, L’Impératrice va prendre quelques initiatives heureuses au rang desquelles celle de réunir autour d’elle les membres des commissions parlementaires. Elle se plait en effet à réunir dans des dîners intimes, les députés qui faisaient partie des commissions. Elle s’entretient alors avec eux des projets de lois qui sont en cours de discussion, elle leur demande leur avis sur les améliorations à introduire dans l’administration ou dans le gouvernement.
On loue sa maîtrise des sujets, son éloquence et sa vivacité : « Tous ceux qui l’approchent sont émerveillés de son aptitude à saisir les questions les plus ardues et les plus étrangères aux préoccupations ordinaires d’une femme ». Relate Buffet alors député du Corps législatif.
Si l’Impératrice brille, elle brille du double rayonnement de la beauté et de la charité. A côté de l’hôtesse des réjouissances impériales, il faut donner sa juste place à la femme charitable, dévouée à l’allègement des misères populaires. Régente capable, hôtesse incomparable, l’Impératrice sut aussi s’imposer avec talent comme la ministre des charités impériales.
Programme musical
Daniel François Esprit Auber
La muette de Portici : Acte I : Air de danse guarache
Orchestre de Chambre pour Flandres
Walter Proost, direction
ETCETERA
Francisco Asenjo Barbieri
Pan y toros : Por lo dulce las damas jolin jolin
Orchestre Symphonique de la Radio Télévision Espagnole
Chœur de la Radio Télévision Espagnole
Jesus Castejon, chant
Enrique Garcia Asensio, direction
RTVE MUSICA
Gioacchino Rossini
Guillaume Tell : Pas de soldats
Orchestre National de l’Opéra de Monte-Carlo
Antonio de Almeida, direction
PHILIPS
Gaetano Donizetti
Marie Stuart : Nella pace del mesto riposo
Nathalie Dessay, soprano
Concerto Köln
Evelino Pido, direction
VIRGIN
Charles Gounod
Faust : Ballet (Acte V) : Variations du miroir
Academy of Saint-Martin-In The Fields
Neville Marriner, direction
PHILIPS
Camille Saint Saens
Suite algerienne op 60 : IV. marche militaire française
Orchestre Symphonique de Londres
Yondani Butt, direction
ASV
Charles Gounod
Mireille : Ô vous qui du haut des cieux (Acte V) Marche et chœur
Orchestre du Capitole de Toulouse
Chœur du Capitole de Toulouse
Michel Plasson, direction
EMI
Adolphe Adam
Le toréador : Ouverture
Orchestre de l’Opéra National du Pays de Galles
Richard Bonynge, direction
DECCA
Edouard Lalo / Pablo de Sarasate
Symphonie espagnole en ré min op 21 : Andante
Anne Sophie Mutter, violon
Orchestre National de France
Seiji Ozawa, direction
WARNER CLASSICS
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