Les Lumières de Barry Lyndon

Scène du film Barry Lyndon par Stanley Kubrick / Kubrick au tournage de Barry Lyndon
Scène du film Barry Lyndon par Stanley Kubrick / Kubrick au tournage de Barry Lyndon ©Getty - Michael Ochs Archives / Sunset Boulevard
Scène du film Barry Lyndon par Stanley Kubrick / Kubrick au tournage de Barry Lyndon ©Getty - Michael Ochs Archives / Sunset Boulevard
Scène du film Barry Lyndon par Stanley Kubrick / Kubrick au tournage de Barry Lyndon ©Getty - Michael Ochs Archives / Sunset Boulevard
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C’est après la lecture du roman picaresque du XIXè siècle, écrit par William Makepeace Thackeray, Mémoire de Barry Lyndon, que Stanley Kubrik décide d’en réaliser le film.

Il n’est alors pas seulement en quête de réalisme, c’est un monde sous tous ses aspects psychologiques, sociologiques et esthétique qu’il souhaite recréer. Ici, celui du XVIIIè siècle et de la société géorgienne. « Le point de départ et la condition sine qua non de toute histoire, qu’elle se situe dans le passé ou dans le futur, c’est qu’on croit à ce qu’on voit ».

L’authenticité, c’est le maître mot. C’est donc avec minutie qu’il se documente et s’immerge dans la peinture classique anglaise. Les toiles des maîtres de l’époque l’inspirent. Il cherche à reproduire les paysages d’Antoine Watteau et de John Constable. Le sens du portrait de Thomas Gainsborough, la composition de scènes d’intérieur chères à Joghann Zoffany ou l’art du clair-obscur de Wright of Derby.

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Dans le film Barry Lyndon , la nature est un personnage à part entière. Les autres protagonistes sont souvent filmés de loin, dans des poses très statiques. A l’instar du peintre John Constable, Stanley Kubrick guette les phénomènes météorologiques changeants du pays. La juxtaposition de teintes froides répond à la palette rustique du paysagiste anglais. Les plans évoquent donc les deux genres picturaux les plus en vogue au 18è siècle : le portrait et le paysage, signes de pouvoir et de distinction.

Et Barry Lyndon, ne saurait être sans ce thème d’amour : Le Trio en mib majeur pour piano et cordes n°2 de Schubert, ce quelque chose pour Kubrick, qui sans être absolument romantique, est d’un romanesque tragique…

Programmation musicale

Franz Schubert
Trio en Mib Maj. Op 100 D 929 – Andante
Ralph Holmes, violon
Moray Welsh, violoncelle
Anthony Goldstone, piano
BOF Barry Lyndon
Warner Bros

Sean O’Riada
Women of Ireland
The Chieftains
BOF Barry Lyndon
Warner Bros

RyanO'Neal dans une scène du film Barry Lyndon de Stanley Kubrick
RyanO'Neal dans une scène du film Barry Lyndon de Stanley Kubrick
© Getty - Michael Ochs Archives

Antonio Vivaldi
Sonate n°5 en mi min RV 40 : Largo
Pierre Fournier, violoncelle
Orchestre du Festival de Lucerne
Rudolf Baumgartner, direction
BOF Barry Lyndon
Warner Bros

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Jean Sebastien Bach
Concerto en ut min. BWV 1060 : Adagio
Karl Richter, clavecin
Hedwig Bilgram, clavecin
BOF Barry Lyndon
Warner Bros

Giovanni Paisiello
Le Barbier de Séville : Cavatine
National Philharmonic Orchestra
Leonard Rosenman, direction
BOF Barry Lyndon
Warner Bros

Georg Friedrich Haendel
Suite n°4 en ré min HWV 437 : Sarabande
National Philharmonic Orchestra
Leonard Rosenman, direction
BOF Barry Lyndon
Warner Bros

À réécouter : Odyssée Kubrick
Ciné Tempo
58 min

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