Carl Philipp Emmanuel Bach, 300 ans (2/2) – Le souffle de la bizarrerie

Mardi 11 mars 2014

« La musique est le plus violent des arts » disait Diderot Cela semble particulièrement bien s’appliquer à ce deuxième fils (survivant) de Bach, né il y juste 300 ans. Ecoutez ses symphonies, ses formules musicales brisées, haletantes, dynamiques et tempétueuses. « Sturm und Drang », « Tempête et Passion » – ces deux mots, qui caractérisent un mouvement artistique du second XVIIIè siècle, résument bien l’inspiration d’un fils tellement différent du père.

INDICATIF – Benjamin BRITTEN :
Sea Interlude n°1 (Peter Grimes)
(Orchestre Symphonique de Londres–André Prévin, en 1976 – EMI)

**Carl Philipp Emmanuel BACH ** :
Symphonie en mi bémol majeur Wq 183
Orchestre Bach de Munich – Karl Richter, direction, enregistré en 1969 – Archiv 479 1360

Carl Philipp Emmanuel BACH ** :
Symphonie en sol majeur Wq 182
Orchestre Simon Bolivar de Caracas – Bruno Procopio, clavecin et direction, enregistré en 2013
Lien internet http://www.youtube.com/watch?v=vT1fW2tw5G8&feature=share&list=UURe6tJG7APWb58e0boRyGeA

Carl Philipp Emmanuel BACH :
Fantaisie en fa majeur Wq 59/5
Mathieu Dupouy, clavicorde Jean Tournay, enregistré en 2008 – Herisson 02

Carl Philipp Emmanuel BACH :
Concerto pour violoncelle en la majeur Wq 170
Fransesco Corti, pianoforte - Pulcinella – Ophélie Gaillard, violoncelle et direction, enregistré en 2013 – Aparte

Carl Philipp Emmanuel BACH :
Concerto pour clavecin en ut mineur Wq 43/4
Andreas Staier, clavecin – Orchestre Baroque de Fribourg – Thomas Hengelbrock, direction, enregistré en 1989 – Deutsche Harmonia Mundi 93705 2-9

**Carl Philipp Emmanuel BACH : **
Concerto pour clavecin en ut mineur Wq 43/4
Andreas Staier, clavecin – Orchestre Baroque de Fribourg – Thomas Hengelbrock, direction, enregistré en 1989 – Deutsche Harmonia Mundi 93705 2

Carl Philipp Emmanuel BACH :
Concerto pour clavecin en ut mineur Wq 43/4
Andreas Staier, clavecin – Orchestre Baroque de Fribourg – Petra Müllejans, direction, enregistré en 2010 –Harmonia Mundi 902084

**Carl Philipp Emmanuel BACH : **
Concerto pour clavecin et pianoforte en mi bémol majeur (Larghetto)
Tini Mathot, pianoforte – Orchestre Baroque d’Amsterdam – Ton Koopman, clavecin et direction, enregistré en 1986 – Erato 75396

Carl Philipp Emmanuel BACH :
Sonate pour violon en si mineur Wq 76
Amandine Beyer, violon – Edna Stern, pianoforte, enregistré en 2005 – ZZT 50902

**Carl Philipp Emmanuel BACH : **
Sonate pour deux violons en ut mineur Wq 161 « Sanguineus et melancholicus »
Thibault Noally et Nicolas Mazzoleni, violons - Fransesco Corti, pianoforte – Ophélie Gaillard, violoncelle et direction, enregistré en 2013 – Aparte

**Carl Philipp Emmanuel BACH : **
« Heilig ist Gott» Wq 217
Chœur RIAS de Berlin – Akademie für Alte Musik – Hans Christoph Rademann, direction, enregistré en 2013 – Harmonia Mundi 902167

Carl Philipp Emmanuel BACH :
Symphonie en sol majeur Wq 177
Orchestre Simon Bolivar de Caracas – Bruno Procopio, clavecin et direction, enregistré en 2013
Lien internet http://www.youtube.com/watch?v=vT1fW2tw5G8&feature=share&list=UURe6tJG7APWb58e0boRyGeA

L'équipe

Marc Dumont

Production

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Carl Philipp Emmanuel Bach, 300 ans déja ! (1/2) – Une intime liberté
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Joséphine, impératrice musicienne ?
Elle aimait les roses, les cygnes noirs, les antiques ; elle favorisait les arts, dont la musique. Frivole, mélangeant allègrement et sans compter les biens de la Nation, ses plaisirs et son propre intérêt financier, Marie-Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, veuve du Vicomte de Beauharnais, épousa le Général Bonaparte en 1796. Impératrice en 1804, divorcée en 1809, elle meurt il y a deux cents ans, le 29 mai 1814. A 50 ans, elle venait de contracter une pneumonie en se promenant avec… le Tsar Alexandre.
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L'anniversaire de Kiri Te Kanawa
C’était il y a tout juste quarante ans. Le 9 février 1974, elle faisait ses débuts au MET à New-York. Dans Mozart, en incarnant la Comtesse des Noces de Figaro. C’est en mozartienne qu’elle s’est fait une réputation internationale, à Covent Garden d’abord, à Paris ensuite. Et sur les écrans du monde entier, grâce à son Elvire dans le Don Giovanni de Losey. Tout ceci avant de chanter au mariage du Prince Charles et de Lady Dy, et d’être anoblie par la monarchie britannique. Aimant autant Verdi que Bernstein ou Canteloube, elle a aussi aimé flirter avec le jazz et revenir sur les planches de son cher Covent Garden, dans « la Fille du Régiment » de Donizetti, du 3 au 18 mars, à l’occasion de ses 70 printemps.
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Elisabeth Jacquet de la Guerre
« La première musicienne du monde », voilà ce qu’écrivait le Mercure Galant en 1691, parlant d’Elisabeth Jacquet de la Guerre. Qui n’avait alors que vingt-cinq ans ! Elle n’avait pas encore composé ses douze cantates, ses sonates pour violon, son opéra… Dans l’ombre de Lully ? Pas si sûr ; pas seulement. Mais protégée par Louis XIV depuis ses dix ans. Exister comme créatrice est plus qu’un gageure pour les femmes de l’époque : une guerre. Elle la mène, victorieuse – mais oubliée.
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Teresa Berganza en femme libre
« Rossini, c’est ma technique, Mozart, mon style. » Voix mozartienne et rossinienne à la fois, la mezzo espagnole née à Madrid chante de Falla, Turina, Granados ou les zarzuelas. Attachée à la France et à ses musiques, de Massenet à Offenbach, Teresa Berganza est une femme libre. Comme Carmen qu’elle interpréta tant de fois.