

Programmation musicale
Ferdinand Ries
Concerto en mi bémol majeur opus 42
III. Rondo
Christopher Hinterhuber, piano
Orchestre symphonique de Nouvelle Zélande dirigé par Uwe Grodd
Jean-Sébastien Bach
Prélude et fugue en ut min BWV 871
Tatiana Nikolayeva, piano
Ludwig van Beethoven
Fantaisie sur des thèmes des ruines d'Athènes de Beethoven S 122 pour piano et orchestre
Michel Beroff, piano
Orchestre du Gewandhaus de Leipzig dirigé par Kurt Masur
Felix Mendelssohn
Ouverture du Songe d’une nuit d’été
Orchestre du Gewandhaus de Leipzig dirigé par Kurt Masur
Frédéric Chopin
Etudes opus 10 no 7 en do majeur
Nelson Goerner, piano
Franz Liszt
Grande étude de Paganini en la min S 141 n°6 / Thème et variations
Daniil Trifonov, piano
Franz Liszt
Orphée
Orchestre symphonique de Berlin dirigé par Zubin Mehta
Franz Liszt
Eine Faust-Symphonie S 108
III. Méphistophélès
Gosta Winbergh, ténor
Choeur du College de Westminster
Orchestre de Philadelphie dirigé par Riccardo Muti
Richard Wagner / Franz Liszt
Lohengrin
Procession nuptiale d'Elsa
Zoltan Kocsis, piano
Franz Liszt
Dante Symphonie
I. Inferno (extrait)
Choeur de l’église Saint-Thomas de Leipzig
Orchestre du Gewandhaus de Leipzig dirigé par Kurt Masur
Franz Liszt Trois sonnets 47, 104 et 123 de Pétrarque
Années de pèlerinage 2ème année Italie S 161 : Sonnet 47 de Petrarque S 161 n°4
Années de pèlerinage 2ème année Italie S 161 : Sonetto 104 del Petrarca S 161 n°5
Années de pèlerinage 2ème année Italie S 161 : Sonetto 123 del Petrarca S 161 n°6
Yevgeny Sudbin, piano
Franz Liszt
Rhapsodie hongroise pour orchestre en Ré Maj S 359 n°3
Orchestre Philharmonique d'Israël dirigé par Zubin Mehta
Ce qu'ils disent de Franz Liszt ...
Schumann écrit à propos de Liszt : « Trop neuves, trop puissantes et comme trop inattendues sont nos impressions pour qu’il soit possible d’en faire un commentaire réfléchi. La commune mesure ne sert pas ici ; car si le gigantesque peut s’expliquer, ce qui est proprement esprit, le souffle même du génie, peut s’éprouver, non se décrire. Représentez-vous un être maître, aux épaules étroites, aux cheveux tombant sur la figure et dans le cou ; un visage extraordinairement spirituel, mouvementé, pâle, des plus intéressants ; un oeil qui traduit toutes les expressions, étincelant dans la conversation ou plein de bienveillance, un façon de parler âpre, accentuée et vous avez Liszt tel qu’il est d’habitude. Lorsqu’il se met au piano, il passe sa main dans ses cheveux d’abord, puis le regard fixe, le buste s’apaise, la tête seule et l’expression du visage indiquent les sentiments qu’il éprouve. On ne peut se faire aucune représentation de ce jeu : il faut l’avoir entendu. »
Saphir : « Liszt ne connaît pas de règles, pas de formes, pas de style : il les crée. Chez lui, le bizarre devient génial, l’étrange se fait nécessaire, le sublime et le baroque voisinent, le plus élevé et le plus puéril se mêlent comme la puissance la plus formidable et la plus douce intimité. C’est une apparition inexplicable … »
La pianiste Clara Wieck (qui deviendra Clara Schuman) note dans son journal : « Nous avons entendu Liszt. Il ne peut être comparé à aucun virtuose - seul de son espère. Il provoque l’effroi et l’étonnement, et c’est un artiste très aimable. Son attitude au piano ne peut pas se décrire - il est original - il sombre devant l’instrument. Sa passion ne connaît aucune limite. Il blesse souvent le sentiment du beau parce qu’il déchire la mélodie. Son esprit est grand. On peut dire de lui : son art est sa vie. »
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