Image Sonore fait vibrer la Bourgogne

Image Sonore investit le MuséoParc Alésia
Image Sonore investit le MuséoParc Alésia - Marie Gicquel
Image Sonore investit le MuséoParc Alésia - Marie Gicquel
Image Sonore investit le MuséoParc Alésia - Marie Gicquel
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Pour cette troisième édition, le festival pose ses projecteurs, ses platines et ses pupitres au MuséoParc Alésia, en Bourgogne, avec une programmation insolite fidèle à son ADN : faire se rencontrer la musique classique et électronique.

Avec

Image Sonore souhaite marier les publics du classique et de l'électronique : ce jeudi soir, l'ensemble Ars Nova ouvrait le bal. Au programme : Régis Campo, Terry Riley et Steve Reich. Des compositeurs qui ont influencé la musique électro comme le confie la DJ Irène Drésel, qui succèdera sur scène à Ars Nova : "Ces compositeurs du courant minimaliste américain, leur manière de faire avec des couches qui s'accumulent et qui mènent à une transe, moi ça me parle et ça porte mes compositions, je m'en suis inspirée". 

Cette programmation éclectique, on la doit à Serge Meyer, le directeur artistique du festival Image Sonore, qui milite pour un mariage des publics. "Lors des premières éditions, le public du classique ne restait pas pour les performances électro... Et vice-versa, mais cette année, j'ai l'impression que les spectateurs se mélangent plus" concède-t-il. 

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Le programme très pointu d'Ars Nova a été spécialement élaboré pour l'occasion par son directeur, Benoit Sitzia : "Notre ensemble est un ensemble créateur d'expériences, plus que de concerts, c'est un ensemble qui allie scénographie et lumière... Les oeuvres sont importantes, mais le contexte de leur interprétation l'est encore plus, c'est la spécificité de notre ensemble". 

De la flûte de pan aux platines

Le festival installé sur les vestiges du siège d'Alésia n'oublie pas l'histoire du lieu... Il propose des ateliers de confection de flûte antique, comme à l'époque avec des roseau polis sur la pierre et trempés dans de la cire d'abeille. L'animateur et musicologue Christophe Pizy milite aussi pour le mélange des genres : "Je trouve cela intéressant de brasser les différentes musiques, moi je viens du punk rock et de la musique classique, et cela mène à tout, y compris à l'archéologie ! L'événement permet aussi de déconfiner ce type d'institution". 

Le festival s'offre ensuite un autre lieu d'exception pour abriter ses concerts et ses lumières : le château de Bussy-Rabutin. Ce sera entre ses remparts que le Quatuor Van Kuijk se produira pour jouer du Chostakovitch et du Mendelssohn. 

Reportage par Marie Gicquel

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