Le nouveau disque de reprises d'Etienne Daho, intitulé "Surf" sort ce vendredi et mêle des titres folk, pop, rock et soul. Ces 20 chansons enregistrées entre 2004 et 2006 n'avaient jamais vu le jour encore et nous permettent d'entrevoir davantage l'arbre généalogique musical du chanteur.
- Etienne Daho Auteur, compositeur, interprète et producteur français
Ce nouveau disque "Surf" aurait bien pu ne jamais voir le jour.
La version vinyle de ce disque est sortie en juin dernier dans le cadre de la 10e édition du Disquaire Day. Cette version augmentée qui sort ce vendredi 4 décembre chez Parlophone propose encore plus de nouvelles pépites enregistrées il y a plus de 15 ans par le chanteur.
En effet, Etienne Daho a puisé dans ses archives pour offrir des titres de standards (mais pas seulement) qui lui tiennent particulièrement à coeur. Initialement enregistrés entre 2004 et 2006, dans l'objectif de sortir un disque de reprises, un désaccord avec sa maison de disque de l'époque a enterré ce projet pour finalement le remettre au goût du jour cette année.
"Ce projet libre" comme l'appelle Etienne Daho réunit des chansons qu'affectionnent tout particulièrement le chanteur et qui ont marqué sa vie artistique mais aussi personnelle. Ainsi "Moon river" côtoie "We have all the time in the world" mais aussi Elvis Presley et Bob Dylan. Sur ce disque, on y trouve même un titre inédit, une de ses propres compositions : "Son silence en dit long".
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"Ce chapitre supplémentaire" est un désir pour le chanteur de reprendre ces 22 chansons qu'il aime tant : "Je voulais déshabiller complétement ces chansons et les mettre à nues". Des chansons variées avec parfois des orchestrations très riches comme sur le titre "Glad to be unhappy", où le chanteur est accompagné d'un orchestre à cordes : "C'est un moment magique de travailler avec des orchestres".
"Il faut rentrer dans une chanson, la kidnapper, la faire sienne"
Lorsqu'il a enregistré ce nouveau disque il y a plusieurs années, Etienne Daho nous raconte qu'il a préféré ne pas trop penser aux chanteurs d'origines des titres, qui sont tous parfaits et ainsi ne pas être trop intimidé de les reprendre. Ce disque, le chanteur le voit "comme une performance émotionnelle et non technique".
"L'important, c'est de toucher quelqu'un de la manière la plus authentique, d'envoyer une petite flèche qui arrive dans le coeur" ajoute Etienne Daho.
Du jazz, à la pop en passant par le rock, Etienne Daho est également un admirateur de musique classique, lui qui apprécie beaucoup Erik Satie mais aussi la musique sacrée. C'est en allant chez des disquaires, qu'il a nourri sa culture musicale dès son enfance.
Selon lui, lors de ce reconfinement, "la fermeture des disquaires n'a pas ému beaucoup de gens". Ce fervent défenseur des disquaires prône un retour aux vinyles et à l'objet, qui offre un lien fort à la musique. Pour lui, "le vinyle est sexy" et il pourrait permettre d'atténuer les problématiques liées au streaming.
"Avec le streaming, il y a un pillage des artistes du sol au plafond depuis maintenant 15 ou 20 ans. Dans la tête des gens, la musique devient gratuit.", nous confiait Etienne Dahot.
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