La Matinale se délocalise de nouveau au Festival d'Aix-en-Provence avec Susanna Mälkki qui dirige Innocence, le nouvel opéra de Kaija Saariaho. Egalement invité, Jérôme Brunetière, secrétaire général du Festival.
- Susanna Mälkki Violoncelliste et cheffe d'orchestre
Susanna Mälkki, grande cheffe d'orchestre finlandaise ayant été directrice de l'Ensemble intercontemporain durant sept années, signe son grand retour sur la scène française avec deux productions au festival d'Aix-en-Provence, de la compositrice contemporaine finlandaise Kaija Saariaho.
La cheffe finlandaise dirigera le prestigieux orchestre du London Symphony orchestra du 3 au 12 juillet, aux côtés de l'Estonian Philharmonic Chamber Choir, pour la création mondiale de l'œuvre Innocence, par Kaija Saariaho. Cinquième ouvrage lyrique de la compositrice, il a été commandé par le Festival d’Aix-en-Provence associé à l'Opéra d'Amsterdam, à l’Opéra de Helsinki, au Royal Opera House Covent Garden de Londres et à l’Opéra de San Francisco. Commencée à la fin de l'année 2016, la partition a été achevée en 2019, sur un livret de l’autrice finlandaise Sofi Oksanen qui signe son premier texte destiné à la scène lyrique. "Cet opéra, c'est une nouvelle page dans l'œuvre de Kaija Saariaho. Il y a énormément de styles musicaux différents, il y a plusieurs langues, je crois qu'elle a créé musicalement des mondes différents pour chaque personnage. Il y a de la voix parlée, de la voix chantée... Et il y a une vitesse presque cinématographique dans la manière de raconter l'histoire" explique la cheffe d'orchestre.
Le 14 juillet, Susanna Mälkki retrouvera de nouveau le London Symphony Orchestra dans un programme "Reflets de l'amour dans la mer", incluant la pièce Cinq Reflets de "L'Amour de loin", composée en 2001 par Kaija Saariaho.
L’œuvre raconte l’amour impossible, de part et d’autre de la Méditerranée, entre le troubadour Jaufré Rudel, représentant de l’Occident chrétien, et celle qui incarne son idéal d’amour pur en même temps que la tentation de la mystique orientale, la belle comtesse de Tripoli. Quand il la rencontre enfin, c’est pour expirer entre ses bras. De cet opéra, Kaija Saariaho a tiré un an plus tard une suite pour baryton et soprano, qui ne consiste pas en un simple prélèvement d’extraits liés entre eux mais tente au contraire de retrouver l’esprit de cinq moments-clefs à partir d’un matériau musical librement revisité.
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