Le Roman de Fauvel et les maux de notre époque mis en scène par Peter Sellars

Peter Sellars dirige dès l’âge de sept ans un orchestre imaginaire sur les enregistrements de Toscanini, depuis un pupitre construit par son père. A dix ans, il investit les rues de Pittsburg à l'occasion de spectacles de marionnettes dans les rangs de la troupe de Margot Lovelace.

Après avoir été admis à Harvard, il voyage à Paris et fréquente tous les théâtres d’avant-garde. Puis, il se rend à Moscou, au Japon, en Inde et découvre les plus grands maîtres, et les différentes cultures et arts du spectacle. De retour à Harvard, son style non-conventionnel divise, et il est exclu de l’association de théâtre étudiante. Il crée sa propre troupe underground et multiplie les créations.

Depuis ses débuts, il s’attache à réveiller la portée politique de la poésie pour provoquer le spectateur et dévoiler le pouvoir de la culture dans la société.  Le Roman de Fauvel est justement une satire du pouvoir royal et religieux, un « admonitio regum », une mise en garde destinée au roi afin d’enseigner ce qu’est le bon ou le mauvais gouvernement, qui reste d’une brutale actualité.

Le metteur en scène s’associe au musicologue Benjamin Bagby, acteur majeur de l’interprétation des répertoires musicaux du Moyen-Âge, et à son ensemble Sequentia, afin de rendre compte de la richesse musicale de cet ouvrage inédit.

Prochaines représentations :

Le Roman de Fauvel les 18, 20, 22, 23, 25 et 26 mars au Théâtre du Châtelet.