Dans son nouveau roman "Là où nous dansions" qui vient de paraître aux éditions Payot et Rivages, la journaliste et écrivaine Judith Perrignon parcourt Détroit. Cette ville, si musicale, a vu naître La Motown avec comme chef de file Stevie Wonder mais aussi Diana Ross.
Dans son roman
“Là où nous dansions” paru le 6 janvier dernier aux éditions Rivages, Judith Perrignon arpente les rues de Détroit dans les années 30 et jusqu'en 2013. Ce sont ainsi plusieurs époques et différents personnages qui se croisent dans une ville pleines de promesses.
L'auteur éprouve une véritable fascination pour cette ville et pour les Etats-Unis plus généralement. : "Cette attraction me vient de l'enfance", où un oncle, parti s'installer à San Francisco lui fait découvrir ce pays. Elle s’intéresse alors à la musique et à la littérature qui émanent de ce pays. "J'ai cheminé en me nourrissant beaucoup de ces personnages américains" déclare Judith Perrignon.
Lorsqu'elle arrive à Détroit en 2010 pour réaliser un reportage, "c'est un choc de voir cette ville à l'arrêt, ravagée par la désindustrialisation".
A son arrivée, l'auteur ressent "toute la noirceur et la violence de cette ville mais également sa force, notamment grâce à sa musique".
La musique y est en effet omniprésente. Avant de devenir le berceau de la soul music, Détroit réunit les plus grands musiciens de blues comme John Lee Hooker. Puis avec le mythique label Motown crée en 1959, Détroit laisse émerger des musiciens comme Stevie Wonder, Marvin Gaye et Diana Ross.
"C’est de ce côté qu’il faut aller quand on vient à Détroit… C’est vers la musique, les gens qui chantent. Ils sont uniques" Extrait de Là où nous dansions
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A Détroit, la musique ne s'arrête jamais : "Quand on connait les bonnes adresses et que vous poussez la porte d’un endroit, on entend que de la musique. Il y a alors des rires, de la lumière et une chaleur qu’on ne soupçonne pas" déclare Judith Perrignon.
Dans son roman, l'écrivaine nous transmet une note d'espoir dans cette ville abandonnée : "Dans ces ruines, on a la liberté de créer". Elle rappelle que dans les années 50, les afro-américains avaient le plus haut niveau de vie à Détroit et pensaient pouvoir inverser l'Histoire. Selon elle, "la fin de la domination de l'Homme blanc prend du temps" mais avance petit à petit. Pour Judith Perrignon, cela prend du temps car "l'Amérique s'est construite sur la domination raciale et la ségrégation". Elle est en est convaincue :"La société américaine a fait le premier pas et la musique est une forme de résistance, qui porte ce métissage en elle, surtout à Détroit".
Programmation musicale
- 08h24
BRAHMS Ouverture tragique en ré min op 81 - pour orchestre JOHANNES BRAHMS (Compositeur)BRAHMS Ouverture tragique en ré min op 81 - pour orchestre, SIMONE YOUNG (Chef d'orchestre), , ORCHESTRE PHILHARMONIQUE D'ETAT DE HAMBOURG
Album Johannes Brahms : Symphonie n°2 et Ouverture tragique (2011)Label OEHMS CLASSICS (OC 676) - 08h31
Thank you love STEVIE WONDERThank you loveAlbum Classic albums (1986)Label TAMLA MOTOWN (ET PM)@ - 08h39
Devil in his heart THE DONAYSDevil in his heartAlbum I was a mod before you were a mod vol. 2 (2015)Label I WAS A MOD BEFORE YOU WERE A MOD - 08h44
This is hip JOHN LEE HOOKERThis is hipAlbum The best of John Lee Hooker (1991)Label MUSIC CLUB - 08h52
It was a very good year Frank SinatraIt was a very good yearAlbum September of my yearsLabel Reprise Records (901014-2)
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