Audrey Azoulay a été réélue à une vaste majorité pour un mandat de 4 ans à l'a tête de l'UNESCO après un premier mandat unanimement reconnu comme une réussite.
L'UNESCO - agence de l'ONU crée en 1945 en charge de l'éducation, la science et la culture - sera de nouveau dirigée par la française Audrey Azoulay, ex-ministre de la culture de François Hollande.
Les défis sont de taille pour Audrey Azoulay : faire revenir les Etats-Unis dans l'organisation internationale. En effet, Donald Trump avait décidé de quitter l'UNESCO en ... car il suspectait l'organisation d'avoir une position anti-israélienne. Ce départ a évidemment creusé le budget de l'UNESCO, mais a surtout permis à la Chine de devenir sa première source de financement, et donc le membre le plus influent de l'institution.
Mais quel est l'intérêt des pays autoritaires à s'engager dans une institution défenseuse de la culture et des doits humains ? Pour la Chine, c’est une manière d’affirmer sa mainmise sur des cultures minoritaires, ouighoures ou tibétaines par exemple. Et cela ne concerne pas que Pékin ; la Guinée équatoriale finance un Prix pour la recherche en sciences de la vie ; Mehriban Alyeva, la femme du dirigeant et autocrate azerbaidjanais, est ambassadrice de bonne volonté en charge des traditions musicales. Ne pas rire… Vous l’aurez compris : Audrey Azoulay doit dépolitiser cette institution et revenir à sa mission intellectuelle des débuts, de sa création en 1945. Mais arrivera-t-elle déjà à convaincre Joe Biden de revenir au sein de l’organisation ?
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