"Der Freischütz" de Carl Maria von Weber

Droits photo : Théâtre des Champs-Elysées
Droits photo : Théâtre des Champs-Elysées - Vincent Pontet
Droits photo : Théâtre des Champs-Elysées - Vincent Pontet
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Le fameux Freischütz de Carl Maria von Weber a été créé au Königliches Schauspielhaus de Berlin en 1821.

Il est incompréhensible que cette œuvre majeure du romantisme allemand soit si peu donnée en France. Comme les deux autres opéras de Weber, Oberon et Euryanthe, le Freischütz est quasiment devenu une rareté. Pour un musicien dont la statue figure sur la façade du Palais Garnier, avouez que c’est un comble qu’aucun de ses opéras n’ait été joué à l’Opéra de Paris depuis 50 ans !
Pourtant en 1841, Berlioz et Puccini avaient composé une adaptation précisément pour l’Opéra de Paris et puisqu’il fallait obligatoirement un ballet, Berlioz avait écrit une version orchestrale de l’Invitation à la danse, œuvre pour piano de Weber pour garder la pureté du style du compositeur. 

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C’est finalement le Théâtre des Champs-Elysées qui a le plus souvent sauvé la mise puisque le Freischütz fut choisi pour un de ses concerts d’inauguration en 1913 et certains se souviennent également de la production de 2011 sous la baguette de John Eliot Gardiner. Dans cette tradition, vous allez donc retrouver la direction inspirée de Laurence Equilbey à la tête de l’Insula Orchestra, menant une distribution étincelante avec le ténor Stanislas de Barbeyrac dans le rôle-titre quelques jours seulement après nous avoir éblouis dans Les Indes Galantes à Bastille.

Cette quasi absence du Freischütz des scènes françaises est d’autant plus incompréhensible qu’il s’agit d’une œuvre majeure ouvrant une transition entre le Fidelio de Beethoven et Tannhauser, Wagner se réclamant expressément de sa filiation avec Weber. Mais surtout le Freischütz ouvre - si l’on veut bien excepter La Flûte enchantée que l’on classe rarement dans cette catégorie - la grande famille de l’opéra fantastique avec malédictions, sorts, diableries, tours de magie, genre qui va structurer une grande partie de la création lyrique au XIX° siècle de La Nonne sanglante aux Contes d’Hoffmann sans oublier évidemment la Tétralogie ou Faust.

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Nous allons donc nous retrouver en Bohême après la Guerre de Trente ans, avec Max, qui pour gagner un concours de tir qui va lui permettre de conquérir un poste de garde-chasse et la main de la belle Agathe, passe un pacte diabolique...

Petit clin d’œil souvenir, l’ouverture du Freischütz - dont Debussy était grand admirateur - servit de générique à l’émission de Radio France qui enregistra la plus grande longévité puisqu’elle fut diffusée de 1951 à 1997, la fameuse Tribune de l’Histoire d'André Castelot, Alain Decaux et Jean-François Chiappe

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