La Symphonie Pastorale de Ralph Vaughan Williams

 Le compositeur Ralph Vaughan Williams dirige le Boyd Neil Orchestra le 29 juillet 1953, à Londres.
 Le compositeur Ralph Vaughan Williams dirige le Boyd Neil Orchestra le 29 juillet 1953, à Londres. ©Getty - Ron Burton/Keystone
Le compositeur Ralph Vaughan Williams dirige le Boyd Neil Orchestra le 29 juillet 1953, à Londres. ©Getty - Ron Burton/Keystone
Le compositeur Ralph Vaughan Williams dirige le Boyd Neil Orchestra le 29 juillet 1953, à Londres. ©Getty - Ron Burton/Keystone
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Sophie Bourdais, Jérémie Cahen et Guillaume Connesson élisent la version de référence de la Pastoral Symphony de Raph Vaughan Williams.

Emission enregistrée au Théâtre de l'Alliance Française jeudi 06 mai 2021.

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compte-rendu:

L’Angleterre ou Hollywood ? André Previn et le LSO versent dans une opulence hors-propos, réfractaires à la demi-teinte et à la grande ligne : ce n’est pas le Vaughan Williams qu’on attend. 

Des bizarreries et des incohérences, une vision déprimée et uniment noire, qui nous vaudront une Pastoral Symphony chaotique. Déroutant de la part de son créateur Adrian Boult

Bryden Thomson et le LSO ne font pas dans la dentelle : ils cultivent le son pour le son, sans trop se soucier du sens et des mystères des quatre mouvements. Et puis ça ne respire pas : tout file et défile en pleine lumière. 

Sous le brillant de la surface, la matière est sombre, le drame sous-jacent. On pardonne quelques scories au Vaughan Williams nerveux et mouvant d’un Mark Elder souvent rapide, hélas desservi par le vibrato trémulant de sa soprano dans le final. 

La Pastoral Symphony d’Andrew Davis ne laisse pas indifférent. Séquentielle dans ses revirements soudains, elle est constamment engagée et tendue (au risque de la fébrilité), traversée de zébrures abruptes au sein de la quiétude générale.  

Bernard Haitink laisse jouer et chanter ses musiciens. Somptueux de ligne et d’un souffle long, ravélien et parsifalien à la fois, avec un art des fondus magistral, son Vaughan Williams sort tout droit d’un Corot. Il sait créer la houle et le ressac, mais s’abandonner aussi à la contemplation. Cette Pastoral Symphony spirituelle est la porte d’entrée idéale chez ce géant de la musique anglaise.

palmarès:

N°1
Version A
Amanda Roocroft, London Philharmonic Orchestra, dir. Bernard Haitink (Warner, 1996) 

La Symphonie Pastorale de Ralph Vaughan Williams, dirigée par Bernard Haitink
La Symphonie Pastorale de Ralph Vaughan Williams, dirigée par Bernard Haitink
- Warner

N°2
Version C
Patricia Rozario, BBC Symphony Orchestra, dir. Andrew Davis (Warner, 1996) 

La Symphonie Pastorale de Ralph Vaughan Williams, dirigée par Andrew Davis
La Symphonie Pastorale de Ralph Vaughan Williams, dirigée par Andrew Davis
- Warner

N°3
Version B
Sarah Fox, Hallé Orchestra, dir. Mark Elder (HCS, 2012) 

La Symphonie Pastorale de Ralph Vaughan Williams, dirigée par Mark Elder
La Symphonie Pastorale de Ralph Vaughan Williams, dirigée par Mark Elder
- HCS

N°4
Version E
Yvonne Kenny, London Symphony Orchestra, dir. Bryden Thomson (Chandos, 1987) 

La Symphonie Pastorale de Ralph Vaughan Williams, dirigée par Bryden Thomson
La Symphonie Pastorale de Ralph Vaughan Williams, dirigée par Bryden Thomson
- Chandos

N°5
Version F
Margaret Price, London Philharmonic Orchestra, dir. Adrian Boult (Warner, 1968) 

La Symphonie Pastorale de Ralph Vaughan Williams, dirigée par Adrian Boult
La Symphonie Pastorale de Ralph Vaughan Williams, dirigée par Adrian Boult
- Warner

N°6
Version D
Heather Harper, London Symphony Orchestra, dir. André Previn (RCA, 1971)

La Symphonie Pastorale de Ralph Vaughan Williams, dirigée par André Prévin
La Symphonie Pastorale de Ralph Vaughan Williams, dirigée par André Prévin
- RCA

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