Sonate pour piano n°18 D.894, de Schubert

Franz Schubert au piano, peinture de Gustav Klimp (détail)
Franz Schubert au piano, peinture de Gustav Klimp (détail) ©Getty -  Getty / Imagno
Franz Schubert au piano, peinture de Gustav Klimp (détail) ©Getty - Getty / Imagno
Franz Schubert au piano, peinture de Gustav Klimp (détail) ©Getty - Getty / Imagno
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Mélissa Khong (Classica), Bertrand Boissard (Diapason) et Alain Lompech (Classica) élisent la version de référence de la Sonate pour piano n°18 D.894 de Franz Schubert.

Enregistrement public le 24 octobre 2019 à 19h au Studio de l'Agora de la Maison de la Radio. Réservez vos places pour assister à cet enregistrement.

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compte-rendu:

Le piano ferraille, et pas seulement dans les forte : il est dur et capte difficilement l’attention. On se prive sans regret du Schubert de Michel Dalberto.

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Nous voici en présence d’un Schubert monumental, où quelques pincées de malice ne fendent pas hélas l’imposante carapace. Arcadi Volodos, de ses moyens colossaux, semble dispenser un cours magistral sur la Sonate et, de ce fait, nous tenir à distance. Dommage. 

C’est une affaire entendue : le toucher d’Alfred Brendel est magique. Mais, après un premier mouvement de bon augure qui laisse planer mystères et non dits, l’Andante est étrangement malmené, contraint, surjoué - il lui manque des ailes...

Dans un live halluciné, Grigory Sokolov se livre tout entier, dans une Sonate sur le fil du rasoir, monde grouillant et en devenir permanent, d’une prise de risque constante. Le maître est nu devant nous, possédé par Schubert autant que Schubert le possède. Mais à force d’excès, le menuet frôle la sortie de route.

Schubertienne discrète, Imogen Cooper se coule avec naturel dans les paysages de la Sonate, sans jamais trop en faire. De son clavier solaire ou ombragé, elle propose un Schubert fluide, rationnel, poli et repoli, d’une cohérence qui bannit toute emphase. 

Des harmonies pleines, une fièvre contenue, l’éclat d’un chant traversé par la lumière : Paul Lewis dédramatise Schubert, cultive allant et clarté immédiate, sans se déparer d’une constante hauteur de vue. Difficile de départager ce trio de tête !

palmarès:

N°1 ex-aequo
Version E
Grigory Sokolov (Opus 111, 1992)

Sonate pour piano n°18 D.894 de Schubert par Grigory Sokolov
Sonate pour piano n°18 D.894 de Schubert par Grigory Sokolov
- Opus 111

N°1 ex-aequo
Version F
Imogen Cooper (Avie, 2009)

Sonate pour piano n°18 D.894 de Schubert par Imogen Cooper
Sonate pour piano n°18 D.894 de Schubert par Imogen Cooper
- Avie

N°1 ex-aequo
Version C
Paul Lewis (HM, 2011)

Sonate pour piano n°18 D.894 de Schubert par Paul Lewis
Sonate pour piano n°18 D.894 de Schubert par Paul Lewis
- Harmonia Mundi

N°4
Version A
Alfred Brendel (Philips, 1988)

Sonate pour piano n°18 D.894 de Schubert par Alfred Brendel
Sonate pour piano n°18 D.894 de Schubert par Alfred Brendel
- Philips

N°5
Version D
Arcadi Volodos (Sony, 2001)

Sonate pour piano n°18 D.894 de Schubert par Arcadi Volodos
Sonate pour piano n°18 D.894 de Schubert par Arcadi Volodos
- Sony

N°6
Version B
Michel Dalberto (Denon, 1989)

Sonate pour piano n°18 D.894 de Schubert par Michel Dalberto
Sonate pour piano n°18 D.894 de Schubert par Michel Dalberto
- Denon

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