Motets de Bach par l'Ensemble Pygmalion et Raphaël Pichon

Ensemble Pygmalion
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Amateurs de perfection divine, ce concert est fait pour vous sur mesure, puisque nous allons entendre les motets de Jean-Sébastien Bach, véritables joyaux de foi intense, interprétés par l’ensemble Pygmalion de Raphaël Pichon dans la salle des Concerts de la Cité de la musique-Philharmonie de Paris.

Ce concert a été donné le 17 décembre 2018 à la Salle des concerts de la Cité de la musique à Paris.

Redifusion du concert du 5 février 2019

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Programme du concert

Jean Sébastien Bach (1685 - 1750) et  Johann Gramann (1487 - 1541):  Singet dem Herrn ein neues Lied  BWV 225 - pour chœur mixte à 8 voix et basse continue (1726 - 1727)

Giovanni Gabrieli (1557 - 1612) : Jubilate Deo - pour chœur mixte à 8 voix (1615 - publication) ***

Jean Sébastien Bach (1685 - 1750) :
1. _Der Geist hilft unser Schwachheit auf  _BWV 226 - pour chœur mixte à 8 voix et basse continue (1729 )
2. Jesu meine Freude BWV 227 - pour chœur mixte à 5 voix et basse continue (1723 - création)

Vincenzo Bertolusi (? - 1608) :  Osculetor meo à 7 voix **

Jean Sébastien Bach (1685 - 1750), Paul Thymich (1656 - 1694) :  Komm, Jesu, komm BWV 229 - pour chœur mixte à 8 voix et basse continue (avant 1732)

Hieronymus Praetorius (1560 - 1629) : Tulerunt Dominum meum à 8 voix (1599 -publication) ***

Jean Sébastien Bach (1685 - 1750) et Paul Gerhardt (1607 - 1676) : _Fürchte dich nicht, ich bin bei di_r BWV 228 - pour chœur mixte à 8 voix et basse continue (1726)

Jean Sébastien Bach (1685 - 1750) : Lobet den Herrn alle Heiden -  BWV 230 à 4 voix

Ensemble Pygmalion sous la direction de Raphaël Pichon

L'Après-concert

Giuseppe Tartini : Concerto en sol majeur
1. Allegro
2. Andante
3. Allegretto
Chouchane Siranossian, violon
Orchestre baroque de Venise dirigé par Andrea Marcon
[Alpha alpha596]

Tomas Luis de Victoria : Officium Defunctorum : Missa pro defunctis :
1. Introitus
2. Kyrie
3. Graduale
4. Offertorium
5. Sanctus et Benedictus
6. Agnus Dei
7. Communio
 Collegium Vocale de Gand dirigé par Philippe Herreweghe
[Outhere LPH005]

Marc-Antoine Charpentier : De Profundis
Psaume 130 : De profundis H 232 - version pour solistes, 2 violons, 2 flûtes traversières et basse continue
Gaëtan Jarry, orgue positif
Ensemble Marguerite Louise dirigé par Gaétan Jarry
[Encelade ECL1403]

Jean-Sébastien Bach : Missa brevis en La Majeur BWV 234 : Qui tollis peccata mundi
Eugénie Warnir, soprano
Ensemble Pygmalion dirigé par Raphaël Pichon
[ALPHA 130]

Notes de programme

Les motets sont un genre sacré assez ancien, à plusieurs voix, avec ou sans accompagnement instrumental, qui remonte au **Moyen Âge et qui reste pratiqué jusqu’à la fin de l’époque baroque. Au début du 17e siècle, au collège de l’Abbaye de Pforta, en Saxe, se trouve un recueil intitulé Florilegium Portense, qui rassemble 365 motets de 58 compositeurs, italiens et allemands. Un recueil que Bach a beaucoup consulté d’où l’idée de Raphaël Pichon de faire entendre ses motets en miroir avec certains motets italiens de ce manuscrit. Les motets de Bach étaient généralement conçus pour être chantés en petit effectif devant la maison d’un défunt, avant le service religieux des funérailles.

* Giovanni Gabrieli était organiste et musicien principal de la basilique San Marco de Venise, connu en terres germaniques notamment suite à son séjour à Munich auprès de Roland de Lassus à la fin du 16e siècle, mais connu aussi pour avoir été le professeur d’Heinrich Schütz et de Michael Praetorius.

* La carrière européenne du vénitien Vincenzo Bertolusi l'avait mené en Pologne et au Danemark avant sa mort en 1608. Son motet Osculetor meo (Qu’il me couvre de baisers) à 7 voix, s’appuie sur les 3 premiers versets du Cantique des cantiques, extraordinaire chant d’amour de l’Ancien Testament. On entendra ensuite, de Bach à nouveau, le motet BWV 229 Komm, Jesu, komm (Viens, Jésus, viens), aria spirituelle qui raconte le moment où le mourant sent son corps s’éteindre et prend congé du monde avant de s’en remettre à Dieu.

*** Voici un nouveau motet de Bach, avec d’abord Tolerunt Dominum meum (Ils ont enlevé mon Seigneur) de Hieronymus Praetorius, organiste à Hambourg entre la fin du 16e et le début du 17e siècle, très influencé par le style vénitien. Ensuite, on entendra le motet BWV 228 Fürchte dich nicht (Ne crains pas), composé probablement pour les funérailles de Susanna Sophia Winkler, veuve d'un riche notable de Leipzig.

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