MAHLER : Symphonie n°1 avec Serge Baudo, Jean-Pierre Derrien et Vincent Warnier

MAHLER : Symphonie n°1 avec Serge Baudo, Jean-Pierre Derrien et Vincent Warnier
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MAHLER : Symphonie n°1 avec Serge Baudo, Jean-Pierre Derrien et Vincent Warnier
MAHLER : Symphonie n°1 avec Serge Baudo, Jean-Pierre Derrien et Vincent Warnier

Sortie chez AgOgique en 2012

Achevée en 1891 par un compositeur de 31 ans, connu seulement à cette époque par ses "Chants d'un compagnon errant" (Lieder eines fahrenden Gesellen), la symphonie n°1 reprenait à son compte la tradition romantique d'un narrateur ayant subi un amour malheureux, jusqu'à envisager le suicide, pour finalement trouver la paix intérieure en acceptant son sort.

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Mahler se dissocie néanmoins de ce topos des époques classique et romantique, abandonnant la structure habituelle de la symphonie en 4 parties pour mieux tester une orchestration nouvelle, accueillie plutôt fraîchement par la critique et le public.

A y regarder de plus près, Mahler inaugure sa série de 10 symphonies en véritable promoteur de la symphonie moderne : déjà, il nous avoue un penchant inné pour la nature, pour les mélodies héritées du répertoire populaire yiddish entendues depuis l'enfance, avec quelques incursions dans la musique militaire. Dès cette 1ère symphonie, écrite entre 1884-1888, empreinte d'une nostalgie très Fin de Siècle, le compositeur met en scène toute la civilisation d'une Mitteleuropa en pleine mutation qui se pose la question de sa décadence. Mahler y affirme de surcroît un goût inné pour une orchestration resplendissante avec de belles sonorités cuivrées, aux formes grandioses qui font la part belle au contrepoint.

Attaché de production : Yoann JOLIET

Chargé de réalisation : Laurent LEFRANCOIS

Invités

Serge Baudo

Issu d'une famille de musiciens, Serge Baudo fait ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où après avoir obtenu une médaille en piano, il reçoit les prix d'harmonie, de percussion et de direction d'orchestre. A l'âge de vingt-deux ans, il entre à l'Orchestre de l'Opéra de Paris comme percussionniste et pianiste. Parallèlement, il compose des musiques de films. Il rencontre Joseph Kosma, assure l'orchestration de certaines de ses oeuvres, puis travaille avec Maurice Jarre et collabore avec Louis Malle. En 1959, il embrasse définitivement la carrière de chef d'orchestre en étant nommé à la tête de l'Orchestre de la Radio de Nice. En 1962, Herbert von Karajan l'invite à venir diriger Pelléas et Mélisande (Debussy) à la Scala de Milan ainsi que plusieurs concerts à Berlin.

Nommé chef permanent à l'Opéra de Paris en 1962, puis de l'Orchestre de Paris lors de sa fondation en 1967, aux côtés de Charles Munch, Serge Baudo est nommé Directeur musical de l'Orchestre National de Lyon. De 1970 à 1988, il portera cette phalange à son plus haut niveau artistique. De nombreux enregistrements voient le jour. L'un d'eux, dédié à Ravel, sera couronné par un Disque d'Or et celui de Pelléas et Mélisande (Debussy) par un Grand Prix du Disque lyrique. Des tournées en Chine, au Japon, en Corée, Tchécoslovaquie, Allemagne, Suisse, Canada et aux Etats-Unis concourent à étendre la réputation de l'Orchestre, de son chef et de leur talent incomparable dans l'interprétation de la musique française.

En 1979, Serge Baudo crée le Festival Berlioz à Lyon, donnant ainsi un véritable élan à la connaissance de l'œuvre intégrale du compositeur, surtout prisé à l'extérieur de son pays natal. Il réalise en 1987 une intégrale des Troyens (Berlioz) qui fera date.

En tant que chef invité, Serge Baudo a dirigé les plus grandes formations tant européennes que mondiales : l'Orchestre Philharmonique de Berlin, le RIAS Kammerchor Berlin, les Berliner Sinfoniker, les orchestres du Metropolitan Opera de New York et de l'Opéra de Vienne, celui du Concertgebouw d'Amsterdam, l'Orchestre Yomiuri et celui de la NHK au Japon, les Wiener Symphoniker, l'Orchestre de la Suisse Romande et celui de l'Opéra National de Paris, l'Orchestre du Teatro Colon à Bueno Aires. Il a fait ses débuts à Prague avec l'Orchestre Symphonique de Prague. Puis une longue et fructueuse collaboration avec les autres formations, dont la Philharmonie Tchèque, attache Serge Baudo à la République Tchèque et à ses artistes. Plusieurs compositeurs du XXe siècle lui ont confié leurs créations : Henri Dutilleux, Olivier Messiaen pour la première mondiale de Et Expecto Resurrectionem à la Cathédrale de Chartres et de La Transfiguration de notre Seigneur Jésus-Christ à Lisbonne et à la BBC/Londres, Henri Tomasi, Darius Milhaud, Marius Constant, Daniel Lesur et Marcel Mihailovici et aujourd'hui Karel Husa dont Serge Baudo a créé récemment le Concerto pour orchestre. Il est invité, en décembre 2007, à venir diriger l'Orchestre de Paris, afin de fêter les quarante ans de cette formation.

Depuis la saison 2001-2002, Serge Baudo est Directeur Musical de l'Orchestre Symphonique de Prague.

Programmation musicale

VERSION 1 :
Berliner Philharmoniker
Claudio Abbado
DG [431 769-2]1989

VERSION 2 :
Orchestre Royal du Concertgebouw
Mariss Jansons
RCO [07001]2006

VERSION 3 :
Orchestre du Festival de Budapest
Ivan Fischer
Channel Classics [ccs SA 33112]2011

VERSION 4 :
Berliner Philharmoniker
Carlo Maria Giulini
Testament [SBT2 - 1462]1976

VERSION 5 :
London Symphony Orchestra
Jascha Horenstein
Unicorn Kanchana [UKCD2012]1969

VERSION 6 : VERSION CHOISIE
Orchestre Symphonique de la SWR Baden-Baden - Freiburg
François-Xavier Roth
Hänssler Classic [CD 93.294]2012

L'équipe