Le chanteur d’AC/DC incarnait toutes les outrances du rock le plus extrême. Cela n’amène pas forcément à une mort spectaculaire.
- Aujourd’hui, 19 février, je voudrais vous parler de Bon Scott, mort le 19 février 1980 à l’âge de trente-trois ans.
On se demande ce que les grands auteurs latins, dont on lisait jadis les maximes définitives dans les pages roses du dictionnaire Larousse, auraient pu dire des destinées du rock’n’roll. Arx tarpeia Capitoli proxima, disait-on : il n’y a pas loin de la Roche tarpéienne au Capitole. Les stoïciens auraient été surpris de découvrir que, bien des siècles après eux, la Roche tarpéienne et le Capitole se sont encore rapprochés et sont parfois au même endroit – une exacte identification entre ce qui fait la gloire et ce qui condamne à mort.
Bon Scott l’a écrit et chanté : « Je n’ai pas besoin de raison, pas besoin de rimes, il n’y a rien que je préfère à ça, une bonne descente, l’heure de la fête, mes amis seront là aussi, je suis sur l’autoroute vers l’Enfer ».
Nous écoutons : Highway to Hell, le titre le plus célèbre de la carrière du groupe AC/DC et une éblouissante démonstration vocale de Bon Scott sur le dernier album qu’il a enregistré.
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