L’ancien membre des Beatles est assassiné un soir, de quatre balles dans le dos, alors qu’il rentre chez lui. Un événement saturé de symboles…
- Aujourd’hui, 8 décembre, je voudrais vous parler de John Lennon, mort le 8 décembre 1980, à l’âge de quarante ans.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Quand l’équipe de secours amène John Lennon à l’hôpital Roosevelt, qui s’appelle aujourd’hui Mount Sinai West, à sept ou huit minutes de chez lui, il est aussitôt déclaré cliniquement mort. À ce moment-là, la sono de la salle des urgences diffuse All My Loving des Beatles, une chanson plutôt country, écrite par Paul McCartney.
À cette heure-là, son assassin, Mark David Chapman a été arrêté et les premiers policiers arrivés sur place ont bien compris que ce n’est pas une affaire tout à fait ordinaire – l’assassin a laissé tomber par terre son revolver et attend assis sur le trottoir de la 72e rue, en ayant enlevé son manteau et son chapeau pour que la police voit immédiatement qu’il ne cache pas d’arme ; il porte un tee-shirt avec la pochette de l’album Hermit of Mink Hollow de Todd Rundgrend et il a, à la main, un exemplaire de L’Attrape-cœur de JD Salinger, dont il dit qu’il contient l’explication de son geste.
Mais on s’en fiche, de ses explications. À 22h52, il a tiré cinq fois sur John Lennon, le touchant quatre fois dans le dos avec des balles à charge creuse. Même par miracle, il n’aurait pas survécu. Aujourd’hui, Mark Chapman est toujours en prison. Un journaliste disait un jour : comment lui accorderait-on le pardon ? il n’a pas tué un homme, il a assassiné les années 60.
Nous écoutons : Real Love, un des brouillons de chanson que John Lennon enregistre en 1979, ici dans sa version originale. Souvenez-vous que les trois autres Beatles, en 1996, ont terminé la chanson pour la compilation Anthology 2.
Programmation musicale
- 12h28
Fantaisie pour un gentilhomme - danza de las hachas Joaquin Rodrigo (Compositeur)Fantaisie pour un gentilhomme - danza de las hachasJulian Bream (Guitare), Leo Brouwer, Orchestre De Chambre De La Rca Victor
Album Julian Bream edition vol 28 : Musique espagnole (1993) - 12h30
Fantaisie pour un gentilhomme - canario Joaquin Rodrigo (Compositeur)Fantaisie pour un gentilhomme - canarioJulian Bream (Guitare), Leo Brouwer, Orchestre De Chambre De La Rca Victor
Album Julian Bream edition vol 28 : Musique espagnole (1993)
L'équipe
- Production
- Autre