Josef Matras, un comique viennois

Le chanteur Josef Matras
Le chanteur Josef Matras
Le chanteur Josef Matras
Le chanteur Josef Matras
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Ayant commencé à faire rire en chantant dans des tournées en province, il s’établit au Carltheater de Vienne où il chante notamment Offenbach.

  • Aujourd’hui, 30 septembre, je voudrais vous parler de Josef Matras, mort le 30 septembre 1887, à l’âge de cinquante-cinq ans. 

On connaît mal Josef Matras en France. On voit seulement, de temps en temps, son visage étrange sur de vénérables photos – puisqu’il appartient à la première génération d’artistes autrichiens qui ont utilisé la carte postale comme un prolongement de leur carrière sur scène.
Avec sa petite taille et son incontestable laideur, Josef Matras compose des personnages volontiers outrés – ce serait un peu un condensé de Sim et de Jean Le Poulain dans l’Autriche des opérettes populaires au comique très appuyé. 

Nous écoutons :
La version allemande de La Princesse de Trébizonde de Jacques Offenbach a été un beau succès pour Josef Matras qui y incarnait le prince Casimir. Voici, dans sa langue originale, un des plus beaux airs de celui-ci : au IIIe acte, le prince est saisi d’une rage de dents et Josef Matras faisait merveille dans ce rôle, en 1870 à Vienne. Cette version est celle qu’enregistra le ténor Joseph Peyron en 1966, avec l’orchestre lyrique de l’ORTF sous la direction de Marcel Cariven – et au cours de la chronique nous entendions des extraits de l’ouverture de cette opérette. 

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28 min

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