Il incarnait le renouveau culturel de la nation polonaise à l’aube du XXe siècle. Mais il aimait la montagne...
- Aujourd’hui, 8 février, je voudrais vous parler de Mieczyeslaw Karlowicz, mort le 8 février 1909 à l’âge de trente-deux ans.
Mieczyeslaw Karlowicz appartient à ce monde dans lequel l’intelligence et les arts se pratiquent en plusieurs langues, même si celles-ci n’ont pas la même importance pour l’individu, pour la société et pour le pouvoir. Son père est linguiste. C’est un des auteurs du Dictionnaire de la langue polonaise, d’une importance décisive pour une nation qui n’a plus son indépendance depuis un siècle.
Pourtant, les Karlowicz ne sont pas cloués au sol de la mère patrie. Ils s’établissent successivement dans plusieurs métropoles de l’Empire : le petit Mieczyeslaw, qui est né dans l’actuelle Biélorussie, commence le violon à sept ans à Dresde et commence à apprendre la composition quand la famille revient s’établir à Varsovie après des séjours à Prague et Heidelberg. Puis son cursus universitaire est double : la philosophie à Berlin, les sciences à Varsovie, en même temps.
Nous écoutons :
Chant de l’existence éternelle, un des poèmes symphoniques de Mieczyeslaw Karlowicz, enregistré en 2009, par l’orchestre de l’Opéra de Podlachie et l’orchestre symphonique de Byalistock, pour le centenaire de la mort du compositeur.
Programmation musicale
- 12h27
Concerto op posth Sz 120 BB 128 : Allegro vivace - pour alto et orchestre Béla Bartók (Compositeur)Concerto op posth Sz 120 BB 128 : Allegro vivace - pour alto et orchestreOtto Klemperer (Chef d'orchestre), William Primrose (Alto (instrument)), Orchestre Royal du Concertgebouw d'Amsterdam
Album L'Orchestre royal du Concertgebouw d'Amsterdam interprète Mendelssohn Van der Horst et Bartok (2003)Label RADIO NEDERLAND (MCCL 97018/5)
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