Icône, idole, modèle, il est considéré comme un des plus grands chanteurs du jazz mais aussi de la musique latino-américaine. Mais son règne a été trop court.
- Aujourd’hui, 15 février, je voudrais vous parler de Nat King Cole, mort le 15 février 1965 à l’âge de quarante-cinq ans.
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Si l'on veut résumer sommairement l'Amérique, disons que cela consiste à mettre de la classe dans le laisser-aller : on fait traîner la note juste ce qu'il faut pour que les nerfs pétillent, on glisse une syncope là où l'Européen a lu une partition bien régulière. Mais l'Européen sait calculer ses coups, préméditer dès les premières mesures la surprise de la coda, échafauder méticuleusement l'expression de sentiments subtils.
Et, vous le savez, la rencontre d'éléments culturels européens et africains mélangés, mixés et transcendés pendant des générations sur un tiers continent – l'immense Amérique – a donné naissance aux cultures créoles, cultures du chaloupement de l'expression, du tremblement du geste musical qui sait tout à la fois dire l'allégresse et le désespoir, le désir et le dégoût, l'aliénation et la liberté. Parce que c'est ça, le calypso, la biguine, la bossa nova, le negro spiritual, le tout premier jazz – musiques créoles savantes et spontanées, touffues et limpides.
Donc, y a-t-il un point géométrique, géographique, spirituel où la musique est à la fois États-Unis, Europe et monde créole ? Vous le savez déjà : je vais vous parler de Nat King Cole.
Nous écoutons :
Quizas, quizas, quizas, boléro du compositeur cubain Osvaldo Farres, qui deviendra un classique mondial dans l’interprétation qu’en fait Nat King Cole en 1958 – une exceptionnelle performance pour un interprète américain dans une autre langue que l’anglais.
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