Ce tout jeune compositeur admiré par Schumann est torturé par des démons classiques de sa génération – mais pas seulement.
- Aujourd’hui, 7 mai, je voudrais vous parler de Norbert Burgmüller, mort le 7 mai 1836 à l’âge de vingt-six ans.
Therese von Zandt est pianiste et chanteuse et on se souvient d’elle, également, pour avoir été l’objet d’une passion amoureuse singulièrement longue de Beethoven – sept mois. Ensuite, elle épouse Franz Burgmüller, compositeur qui lui donne un premier fils, Friedrich, en 1806. Il sera pianiste et compositeur, notamment avec des recueils de pièces faciles pour débutants et un vrai talent de pédagogue qui l’amènera à vivre une cinquantaine d’années à Paris. Norbert, un second fils, naît en 1810, la même année que Schumann et Chopin.
À l’époque, Franz Burgmüller est directeur de la musique à Düsseldorf où il brille aussi par son caractère un peu fantasque. Mais, en 1824, il meurt prématurément. Norbert a quatorze ans, il est doué pour la musique et un généreux mécène finance ses études musicales.
Bien lui en prend : Norbert Burgmüller est un compositeur précoce dont l’opus n° 1, un concerto pour piano, est considéré comme le présage d’un envol sublime.
Nous écoutons :
Le finale de la Symphonie n° 1 en ut mineur de Norbert Burgmüller, enregistrée par la Hofkapelle de Stuttgart sous la direction de Frieder Bernius en 2006.
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