Ofra Haza, icône pop d’Israël

Ofra Haza le 13 juin 1988 lors d'un concert en Allemagne
Ofra Haza le 13 juin 1988 lors d'un concert en Allemagne  ©Getty - Frank Hempel/United Archives via Getty Images
Ofra Haza le 13 juin 1988 lors d'un concert en Allemagne ©Getty - Frank Hempel/United Archives via Getty Images
Ofra Haza le 13 juin 1988 lors d'un concert en Allemagne ©Getty - Frank Hempel/United Archives via Getty Images
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Née tout en bas de l’échelle sociale, elle a conquis le monde avec des paroles d’un rabbin du vieux Yémen juif, d’où sa famille était originaire.

  • Aujourd’hui, 23 février, je voudrais vous parler d’Ofra Haza, morte le 23 février 2000 à l’âge de quarante-deux ans. 

Ofra Haza, c’est une intense splendeur, quelque chose comme une Isabelle Adjani soucieuse, comme une Fanny Ardant sans les angles. Et puis, forcément, quelque chose d’entre deux mondes, les voiles semés de sequins qui se superposent autour de sa silhouette que, sur d’autres images, l’on voit dévoilée par le jean et le débardeur d’une femme vivant au XXe siècle. On caresse cela avec un œil gourmand des années 80, alors que les cultures populaires, à travers le monde, ont besoin d’autres beautés que d’Américaines. 
Et donc Ofra Haza donne à voir et entendre quelque chose de délicieusement rafraîchissant – pour résumer, disons que c’est à la fois l’Orient et Madonna. 

Nous écoutons :
Im nin’alu, titre qui sera un succès dans de nombreux pays à travers le monde et pour lequel Ofra Haza reprend un texte d’un rabbin du XVIIe siècle au Yémen, pays d’origine de sa famille. 

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